Photo: Makine F. La grève initiée en novembre dernier par l'intersyndicale de l'Education , ainsi que le récent débrayage observé par les enseignants affiliés au SNTE, ont chamboulé le planning des vacances scolaires établi en août dernier entre le ministère de l'Education nationale, la fédération nationale des parents d'élèves et les syndicats du secteur. M. Benbouzid a signé le 2 de ce mois un arrêté portant annulation des « petites vacances » prévues du 12 au 16 février pour le deuxième trimestre et du 29 avril au 4 mai pour le troisième trimestre. La majorité des élèves des trois paliers en a été informée hier. Quant aux établissements d'enseignement privés, l'annulation des vacances n'est nullement obligatoire. De l'avis de la tutelle, toute décision revient à l'administration de chaque école, sachant que les élèves des écoles privées n'ont pas été perturbés par les récents débrayages. Cela étant, ils ont droit à quatre jours de repos. Selon les responsables du secteur, les vacances de printemps seront maintenues et auront lieu comme prévu du 18 mars au 4 avril alors que les grandes vacances n'interviendront que le 4 juillet, après la tenue à partir du 9 juin des examens de fin d'année. On apprend par ailleurs, que la décision d'annuler ces jours de repos n'est nullement fortuite. Elle répond au souci des responsables du secteur de rattraper les retards cumulés par les grèves des enseignants, d'autant plus que les élèves connaîtront dans les jours à venir d'autres grèves cycliques, portant préjudice à leur scolarité. La décision est certes salutaire, mais elle pénalise les élèves étant à jour et dont les établissements n'ont adhéré à aucun des débrayages observés. Les parents d'élèves ne cachent pas leur inquiétude quant aux prochains débrayages auxquels ont appelé plusieurs syndicats du secteur. Ils estiment qu'il est impératif que le département de M. Benbouzid et les syndicats du secteur parviennent à un consensus pour régler définitivement les questions étant à l'origine de cette situation. C'est d'ailleurs le vœu du premier responsable du secteur, qui intensifie les démarches auprès des partenaires sociaux.