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Colloque sur le droit des pratiques religieuses : «L'ignorance, source de conflits»
Publié dans Horizons le 10 - 02 - 2010

« Il n'y a pas de conflits entre musulmans et chrétiens mais entre ignorants, ceux qui ne connaissent rien en la religion et ceux qui l'utilisent comme instrument à des fins politiques ou autres que religieuses». C'est le constat qu'a fait, hier, Mohamed Boukhelkhal, directeur de l'université Emir Abdelkader de Constantine, lors du séminaire international sur «l'exercice du culte, un droit garanti par la religion et par la loi». «La religion n'incite jamais à la haine, aux conflits. L'ignorance si. D'où le rôle de l'Etat qui doit éduquer la société, l'encourager à aller vers la science, le savoir, le dialogue et surtout organiser l'exercice du culte pour empêcher les extrémistes, que ce soient musulmans, chrétiens ou autres, de nuire à la société », dit-il. D'où également la promulgation de la loi sur l'exercice du culte en Algérie en 2006. Une loi qui a suscité des réactions chez la communauté chrétienne. «Il ne faut pas oublier que cette loi ne s'applique pas uniquement sur les chrétiens mais aussi sur les musulmans. C'est ce qui nous évitera de retomber dans la tragédie de la décennie noire», assure-t-il.
Dans le même contexte, l'universitaire Mustapha Cherif a rappelé que dans la tradition algérienne, la liberté de l'exercice du culte est une réalité. «L'Algérie a depuis toujours refusé toutes les formes d'intolérance, d'extrémisme et d'exclusion dont elle a été d'ailleurs victime il n'y a pas si longtemps. Dans son histoire, elle a prouvé plus d'une fois que son sol est une terre de paix pour les musulmans et les non musulmans», affirme-t-il. Quant à la loi de 2006, reprend-il, elle est mal interprétée. «La loi a été conçue dans la transparence mais son application nécessite une compréhension et une sensibilisation», estime-t-il.
Concernant toujours cette loi, l'archevêque d'Alger, Ghaleb Badr, émet quelques réserves tout en reconnaissant toutefois que cette loi comprend des points positifs. «Certes, cette loi reconnaît et permet l'exercice du culte non musulman en Algérie, précise même les lieux de cette exercice mais elle est insuffisante. Nous appelons à la liberté d'exercer le culte mais aussi la liberté de choisir sa foi. Notre rôle consiste aussi à partager notre foi, à la proposer et non l'imposer. Or, quand un chrétien devient musulman, il n'y a pas de problème. Mais quand un musulman devient chrétien, il y a problème ! Par ailleurs, dans ce vaste pays, ce ne sont pas tous les chrétiens qui ont la chance d'avoir une église à proximité de leur domicile. Dans ce cas-là, comment et où peuvent-ils exercer leur culte comme stipulé par la loi ?», fait–il remarquer. Une loi qui règlemente la pratique religieuse, estime-t-il, devrait rester une exception dictée par une situation particulière. «Or, quatre ans sont passés depuis la promulgation de cette loi. N'est-il pas temps de faire un bilan, revoir cette loi, lever cet ordre d'exception et revenir à la normale ?», ajoute-t-il.
Mais les intervenants insistent sur l'importance de la loi pour régler l'exercice du culte, surtout après l'apparition, comme le soulignera l'universitaire Mohamed Boulerouah, d'organisations illégales qui activent au nom de l'église pour l'évangélisation des musulmans algériens sur le territoire national. «Ces organisations profitant des faiblesses sociales de certaines franges de la société, les pauvres notamment, pour exercer leur pratique illicite d'évangélisation», rappelle-t-il lors de ce séminaire inauguré officiellement par le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs.


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