La Centrale syndicale compte célébrer cette année à Alger le 54e anniversaire de sa création coïncidant avec la date du 24 février qui coïncide avec la nationalisation des hydrocarbures. Pour l'instant, ni le lieu ni le programme n'ont été encore fixés. C'est ce que nous a confié, hier, M. Rachid Ait Ali, membre du secrétariat national de l'UGTA. Selon notre interlocuteur, les préparatifs vont bon train. Il convient de rappeler que cela fait quatre ans que l'UGTA n'a pas célébré cet événement important dans la capitale. Le dernier en date remonte à 2006. La cérémonie officielle a été, convient-il de le rappeler, organisée au palais de des Nations où le président de la République avait à cette occasion prononcé un discours à l'adresse des travailleurs. C'était pour la deuxième fois consécutive que le 1er magistrat du pays partage ces moments historiques avec les syndicalistes affiliés à cette organisation syndicale créée un certain 24 février 1956. En 2005, le Président Bouteflika a été l'invité d'honneur des syndicalistes qui ont choisi la Maison du Peuple pour fêter le 49e anniversaire de la création de l'UGTA. Et depuis, c'est devenu une tradition. Il est à noter qu'à chaque célébration de ce double anniversaire, des décisions importantes sont annoncées au profit des travailleurs. Le Chef de l'Etat donnait, à chaque fois, des orientations de telle manière à inciter les travailleurs à ce qu'ils participent dans le développement du pays tout en leur rassurant une meilleure situation socioprofessionnelle. C'est à Arzew d'ailleurs que M. Bouteflika a donné instruction de revoir à la hausse le salaire minimum garanti, pour ne citer que cela. Ce qui est sûr, par contre, c'est que les travailleurs espèrent fort qu'il y ait des réponses à leurs attentes. Si les travailleurs de la fonction publique placent au centre de leurs préoccupations le dossier relatif aux régimes indemnitaires, ceux exerçant dans le secteur économique s'attendent à des revalorisations salariales conséquentes dans le cadre des négociations des conventions collectives de branche et cadre. Pour la Centrale syndicale, l'heure est au bilan.