C'est le ministre du Commerce qui l'affirme. L'Etat a vu la facture de son soutien aux prix des denrées de première nécessité diminuer de moitié, grâce à la baisse des cours de ces produits sur le marché international. L'information mérite le …détour, en ces temps où la flambée spéculative sur les marchandises est expliquée, par nos «opérateurs» privés, par les fluctuations sur le marché extérieur. Les prix du lait ou de l'huile, par exemple, ont connu des chutes drastiques ailleurs sans enregistrer la moindre variation chez nous. C'est là, la logique du libre marché, à la sauce algérienne. Elle répercute la hausse et ignore la baisse. Je ne sais plus qui disait que pour créer un marché, il faut inventer un problème. Mais qu'importe ! Dans l'histoire, le consommateur est toujours dindon de la farce.