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Rencontre avec Merzak Allouache : «Focus sur la jeunesse»
Publié dans Horizons le 20 - 02 - 2010

Né le 6 octobre 1944 à Alger, Merzak Allouache est un réalisateur qui a toujours été controversé et critiqué pour ses films. Il compte à son actif plusieurs produits, en tant que réalisateur ou comme producteur. Il réalise des documentaires, des émissions humoristiques pour la Télévision algérienne et plusieurs longs métrages de fiction dont le mythique «Omar Gatlato», «Bab El-Oued City», «Salut cousin!», «Vie et mort des journalistes algériens». Pourquoi avez-vous choisi le thème de harraga. Tout le monde en parle, l'ensemble des supports d'information en ont fait écho même des films et ont même exploité ce sujet. Pourquoi un film en plus ?
J'ai sciemment choisi ce thème pour dire que tout le monde peut être touché par les misères de la vie. La problématique des Harragas est assez souvent abordée par différents secteurs, conférences, colloques, symposiums, articles de presse,… J'ai donc jugé important de traiter cette thématique.
A votre avis pourquoi ce film a reçu des distinctions à l'instar d'une palme d'or lors de la 30e édition de la Mostra de Valence (Espagne) consacré au cinéma méditerranéen et triplement récompensé au Festival de Dubaï 2009?
Sans ambages, ces prix et ces hommages m'ont énormément flatté. Il faut toutefois savoir que l'important pour un cinéaste est de distribuer ses films et de capter le large public.
On vient de vous rendre un hommage à la 7e édition du festival cinéma et migration d'Agadir (Maroc), quel est votre sentiment ?
En effet, on m'a dernièrement rendu un hommage à Agadir aux côtés de la grande dame Naïma Elmecherqui. Je pense que cet hommage vient à point nommé parce que l'Algérie comme le Maroc ou la Tunisie souffrent de ce phénomène.
Comment avez-vous procédé à la distribution des rôles et quels critères avez-vous sélectionné pour le rôle des personnages principaux ?
Je n'ai défini aucun critère pour sélectionner les comédiens. J'ai seulement choisi des jeunes habitant la région de Mostaganem, lieu du tournage.
Comment avez-vous assuré le financement de ce film ?
A vrai dire, je n'ai pas alloué un grand budget ou un grand matériel pour réaliser ce film. Nous avons tourné une traversée en mer Méditerranée en compagnie d'un groupe de jeunes, quatre comédiens à bord d'une « patera ».
Parmi les fléaux sociaux répandus dans le monde en général et en Algérie en particulier, on comptera le phénomène de la corruption. Envisagez-vous dans ce sillage de réaliser un film ?
Il est vrai que le phénomène de la corruption est une pratique qui prend de l'ampleur mais je ne suis pas intéressé pour en faire un film. Je suis captivé, par contre par tout ce qui touche les jeunes. Nos jeunes.
Merzak Allouache est un nom illustre dans le monde du cinéma national et même au delà, comment allez vous conserver et entretenir votre titre ?
Beaucoup de travail, rigueur et sérieux sont les mots clés de la réussite. Actuellement, j'ambitionne de réaliser un film basé sur le célèbre conte «Les mille et une nuits», adapté façon algérienne.


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