Photo: Makine F. L'assemblée générale de l'Union des conseils économiques et sociaux et institutions similaires d'Afrique (UCESA), a consacré sa deuxième et dernière journée jeudi, à un débat sur «l'auto-évaluation de ses institutions pour une meilleure promotion de la bonne gouvernance économique et sociale » ainsi qu'à la vision que se font les Africains de leur union qui regroupe 22 pays et qui cherche l'élargissement ».La déclaration finale adoptée jeudi souligne « la nécessité d'améliorer le fonctionnement de l'UCESA pour qu'elle devienne une organisation à dimension africaine en phase avec les organisations régionales et continentales, notamment l'Union africaine (UA) et ses nouvelles structures comme le Nepad ou le mécanisme africain d'évaluation par les pairs ». La bonne gouvernance, le développement économique et social, la gestion transparente des projets de développement en Afrique, ainsi que l'élargissement de l'UCESA aux autres organisations internationales ont été les grandes préoccupations des délégués de cette assemblée générale qui a duré trois jours (23 au 25 février). M. Thomas Sanon du Burkina Faso, président de l'UCESA, a estimé que le bon fonctionnement et la bonne organisation des CES en Afrique sont à même de servir « d'instruments de bonne gouvernance, de partage de la responsabilité dans la conduite d'un programme économique et social ». De son côté, M. Mohamed Seghir Babes a noté que l'enjeu pour les CES d'Afrique est d'intégrer les grands ensembles internationaux, de développer encore plus la bonne gouvernance, mais surtout de « travailler davantage pour faire en sorte que le développement économique et social en Afrique soit une des priorités absolues de l'UCESA ». Pour le président du CNES algérien et président d'honneur de l'UCESA, d'importants défis sont à relever pour s'imposer comme un conseil qui représente réellement les aspirations de développement des peuples africains. Les délégués ont - au vu des remarques soulevées le premier jour - mis à nu des lacunes dans le dispositif portant statuts de l'Union et qu'il vient d'amender. Ce point sera l'objet d'une assemblée générale extraordinaire dont la date n'a pas été arrêtée par les pays membres.Il faut noter que l'Algérie, en témoignage de son rôle pour la promotion du continent, a tenu à accueillir cette assemblée, qui devait se tenir en Guinée, tout en remportant la domiciliation de son siège permanent ici à Alger. Il a été inauguré ce jeudi. De plus, la rencontre d'Alger a été bénéfique puisque trois nouvelles adhésions africaines ont été enregistrées et validées par l'Assemblée, il s'agit du Burundi, de la République Centrafricaine et de la Mauritanie.