Photo: Fouad S. Après de longs mois de réflexion et de concertation, le code du travail sera fin prêt dans quelques semaines. C'est ce qu'a annoncé mercredi dernier le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Comportant quelque 700 articles, ce document fera auparavant l'objet d'un débat entre ce même département et les partenaires sociaux. Il est à noter que 200 articles viendront amender les dispositions de la législation en vigueur. Une fois entré en vigueur, ce document régira toutes les relations de travail. Le ministre l'a d'ailleurs confirmé, lors d'une visite à la SNVI. Il a précisé que le code constituera un outil de référence unifié au profit de toutes les parties concernées, notamment le travailleur ou l'employé et un moyen pour faciliter les missions de ses utilisateurs dans les différents domaines, que ce soit les décideurs, les organisations syndicales ou autres. Intervenant dans une conjoncture relativement exceptionnelle, compte tenu de la crise financière, devenu en un temps record une crise de l'emploi, ce code est qualifié par les experts en économie, d'énorme projet, nécessitant davantage de concertation avec les principaux partenaires. Le ministre l'a qualifié de philosophie économique et sociale censée être adaptée à la nouvelle donne mondiale, tout en tenant compte de la particularité de l'économie algérienne. Les pouvoirs publics, le patronat et les syndicats sont appelés, à cet effet, à intensifier leur concertation et adopter une approche fiable dans leur plan d'action, du moment que le gouvernement semble déterminé à développer sa production nationale pour résorber le chômage en créant de nouveaux postes d'emplois. C'est d'ailleurs l'un des objectifs viséspar le code de travail. Le ministre a maintes fois réitéré que le plus important est de parvenir à garantir une économie créatrice d'emploi et génératrice de richesses. Les décisions prises par le gouvernement et contenues dans la loi de finances complémentaire, s'inscrivent dans cette optique. Des mesures incitatives promouvant l'emploi. Faut-il rappeler qu'outre toutes les mesures encourageant toute initiative créatrice d'emploi, l'Etat s'est engagé, par le biais du Conseil des participations de l'Etat (CPE) dans l'élaboration du plan de redressement de bon nombre de ces entreprises, à l'exemple de la SNVI. Ayant une capacité de production de 5000 véhicules par an, cette société nationale n'en produit que 500 pour la même période. C'est dire le manque à gagner, non seulement en termes de production, mais aussi en termes de création de postes d'emploi.