La prochaine tripartie aura lieu au courant de la dernière semaine du mois de décembre. C'est le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh qui l'a annoncé. Ce rendez-vous qui regroupe le gouvernement, le patronat et l'Union générale des travailleurs algériens sera mis à profit pour passer en revue en premier le pacte économique et social. Un rapport d'évaluation est fin prêt mais d'ores et déjà les trois parties semblent en totale harmonie sur les résultats. Les organisations patronales se sont exprimées à maintes reprises en louant les bienfaits de ce document dans lequel les conflits sociaux sont gérés par le dialogue. Mais ce n'est pas le cas des syndicats autonomes qui continuent de protester dans divers secteurs de la Fonction publique contre leurs conditions socioprofessionnelles. Par ailleurs, un autre rendez-vous attend les trois partenaires et qui est fixé au deuxième semestre 2009. L'objectif de cette rencontre sert à finaliser des dossiers longtemps restés en suspens. Le code du travail dans sa nouvelle mouture en fait partie et sera ainsi soumis au débat et à l'appréciation des trois partenaires. Un code très attendu par le monde du travail permettant d'harmoniser la législation en vigueur avec les nouvelles données du monde économique. L'Algérie étant entrée de plain-pied dans l'économie de marché est appelée à se mettre au diapason, en ce sens que les textes appliqués sont souvent jugés obsolètes et ne correspondent pas aux nouvelles exigences du monde du travail. Le ministre Tayeb Louh a fait savoir en marge de la session de l'Assemblée populaire nationale consacrée au débat sur le plan d'action du gouvernement présenté par le premier ministre, que "le code rassemblera toute la législation relative au travail" relevant au passage que son amendement "n'est pas une chose facile". La difficulté, réside selon Tayeb Louh dans la " particularité "du code du travail, comparé aux autres textes de loi car il contient, dans certains de ses articles, la philosophie socioéconomique du pays. D'où la nécessité d'engager une concertation entre le gouvernement et ses partenaires économiques et sociaux afin "d'établir une vision claire de la politique sociale et économique qui sera véhiculée par le code du travail".