Tout coup sur la tête représente un traumatisme crânien. Néanmoins on désigne par ce terme les traumatismes suffisamment importants pour provoquer des symptômes neurologiques. Le risque de tout traumatisme crânien est d'être ignoré et de se compliquer de signes pouvant induire des complications majeures, en particulier sur le plan cérébral et neurologique. Il s'agit d'un accident très fréquent chez l'enfant, mais peut survenir aussi chez l'adulte après une chute, un accident de la circulation ou un accident du sport. Comment réagir ? Une déformation, un hématome à l'endroit du choc peuvent être un signe évident de traumatisme crânien. Néanmoins il faut rechercher systématiquement les signes associés qui peuvent survenir parallèlement au traumatisme crânien : • Saignement de nez, saignement d'oreille ; • Nausées et vomissements ; • Maux de tête ; • Troubles de l'équilibre ; • Perte de connaissance même brève qui peut survenir au moment de l'accident ou bien à distance. Il faut alors noter l'heure de l'accident ainsi que les heures de conscience et d'inconscience de la victime, afin de les communiquer à l'équipe médicalisée. Dans tous les cas, il est indispensable d'immobiliser la victime, et d'éviter toute flexion ou rotation de la tête. Maintenez la tête de la victime en plaçant vos mains à plat de chaque côté de sa tête. Ce maintien permettra d'éviter tout mouvement de la colonne et de maintenir l'axe tête-cou-tronc strictement droit. L'alerte des secours médicalisés devra être effectuée le plus rapidement possible. Devant tout trouble de la conscience, la victime sera mise en position latérale de sécurité. Pour éviter le traumatisme… A la suite de tout traumatisme crânien, il est indispensable de surveiller la victime dans les jours qui suivent. En effet, les signes d'accompagnement peuvent survenir plusieurs heures, voire plusieurs jours après le traumatisme initial : ce temps écoulé sans signes inquiétants s'apelle l'intervalle libre. Il faut noter aussi que beaucoup de traumatismes crâniens chez l'enfant peuvent être souvent évités par le port de casque (lorsqu'ils font du vélo par exemple) et bien sûr par une surveillance rapprochée lors d'activités dangereuses.