Près de 66,6% des cas de cancer du cerveau concernent les enfants âgés de moins de 10 ans, selon une étude scientifique effectuée sur des malades algériens. Ce pourcentage représente un chiffre de 2.163.834 d'enfants algériens de moins de 10 ans. Selon le président de l'Association des neurochirurgiens algériens, le professeur Sidi Saïd Abderahmane, une moyenne de 5 à 6 cas de cette pathologie, est recensée quotidiennement au niveau des CHU du territoire national. D'où la nécessité de mettre en place des programmes préventifs pour une prise en charge précoce de la tumeur chez l'enfant. En marge de la 24e Journée nationale de neurochirurgie sur les tumeurs cérébrales de l'enfant et les traumatismes crâniens, le professeur Sidi Saïd estime qu'il est impératif de mettre en place une campagne nationale de prévention tumorale cérébrale chez l'enfant. A son tour, le professeur Bouchakour Maâmar qui exerce au CHU d'Oran, signale que les tumeurs cérébrales constituent la deuxième cause du cancer. Pour la circonstance, on enregistre, à cet effet, un taux de mortalité élevé chez l'enfant atteint d'une tumeur, laquelle progresse chaque année. En outre, la conférence scientifique a été consacrée à l'étude de la désignation des causes principales de cette pathologie. Le président de l'association a constaté qu'on pouvait déceler les symptômes de cette maladie chez les femmes enceintes dès les premiers mois de la grossesse. Le principal facteur est lié à l'hérédité. D'où la nécessité d'alerter les femmes enceintes pour qu'elles bénéficient d'un suivi adéquat afin de prescrire le traitement qui convient. Une étude scientifique a révélé le taux de 66,6% d'enfants malades de moins de 10 ans atteints par la tumeur. Un constat effrayant qui pourrait être revu à la hausse. La sonnette d'alarme est tirée. Les services concernés devront redoubler d'effort avec pour objectif la mise en marche des mécanismes et programmes préventifs afin d'informer les citoyens, plus spécifiquement les femmes enceintes: elles devraient être suivies quotidiennement afin d'anticiper sur les symptômes de la tumeur. D'autre part, on note aussi que 80 des décès chez l'enfant sont liés aux traumatismes crâniens provoqués par les accidents de la route. Une réalité qui continue à faire des ravages en Algérie. En outre, le séminaire qui a débuté lundi dernier, représente une opportunité afin de promouvoir les échanges d'expérience entre les spécialistes. Des programmes seront ainsi élaborés pour stopper le développement de la tumeur.