«435 PME sont inscrites au programme national de normalisation portant sur la certification des entreprises aux normes internationales et dont 370 ont reçu leur certificat», a déclaré, hier, M. Tilailia Abdellah, chargé d'études au sein de la division recherche et exploitation du ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements (MIPI), en marge du 1er Forum international de la qualité (FIQ). Mais le nombre d'entreprises qui sont certifiées aux normes internationales est certainement plus important car il y a des entreprises qui développent, dit-il, leur propre programme de normalisation et de certification. « Il a atteint probablement le nombre de 2000 PME », a-t-il ajouté, mettant en évidence les impacts du processus sur la qualité du produit. Dans sa communication, il a mis l'accent sur l'importance du programme national de la normalisation qui a démarré en 2001. Parmi les 14 points que comporte le programme, M. Tilailia a souligné essentiellement les plus importants, ceux liés à la certification, la formation, le financement et le partenariat. La mise en œuvre lancée en 2002 se caractérise, selon le conférencier, par l'installation d'un comité de suivi qui a instauré à son tour les cahiers de charge et les conventions. « Le seul critère que nous exigeons est le bon vouloir des entreprises d'aller vers la certification selon les clauses de cahiers de charges», a-t-il indiqué. La convention signée entre les PME et le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements comporte un certain nombre d'aides et de facilitations au profit des entreprises désireuses de normaliser leur production, selon des standards internationaux. «L'accès à la démarche se fait en deux phases : l'accompagnement de l'entreprise et sa certification à la fin du processus avec remise d'un certificat», dit-il, soulignant que la première phase d'accompagnement comporte une prise en charge des frais à concurrence de 50%, soit l'octroi de 3 millions de DA. La PME demandeuse bénéficie lors de la phase de certification d'une aide financière de l'Etat de 1 million de DA. «L'accompagnement de l'entreprise consiste essentiellement dans la réalisation du diagnostic et la formation des cadres selon les besoins exprimés par l'entité», explique-t-il la procédure de la certification aux normes ISO 9001 et 14001. Mais la certification « intégrée » suppose au préalable la prise en charge de l'aspect de la sécurité de l'entreprise. Le conférencier a annoncé, par ailleurs, la création prochaine d'un grand laboratoire d'analyse des étalons à Sidi Abdellah et 25 antennes de métrologie légale.