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Ouverture de la session parlementaire de printemps -Abdelkader Bensalah à propos de la lutte contre la corruption : «Il faut laisser la justice faire son travail»
Photo: HORIZONS. La dilapidation des deniers publics est un crime, et la justice doit appliquer vigoureusement la loi pour lutter contre la corruption, a affirmé Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, dans son allocution d'ouverture de la session de printemps du Parlement. M. Bensalah a souligné qu'à maintes reprises, les hautes autorités n ont donné des instructions fermes en vue de lutter contre ce phénomène sous toutes ses formes. Dans ce cadre, et devant ceux qui tentent de montrer une image noire de l'Algérie, comme si tous les cadres sont impliqués dans les affaires de corruption, le président du Sénat poursuit avec intérêt ce qui se dit à propos de la transparence et la gestion des deniers publics. M. Bensalah a rappelé que la corruption est un phénomène qui n'est pas spécifique à l'Algérie, puisqu'il touche tous les pays du monde. Toutefois, il a estimé que l'utilisation de ce fléau porte atteinte à l'image du pays et à la crédibilité de ses cadres. Cela étant, M. Bensalah a mis l'accent sur la nécessité de laisser la justice faire son travail dans la sérénité. En outre, en reconnaissant l'existence dans notre pays de cas de dépassements, à l'instar d'autres pays, il a précisé que la majorité des cadres vivent de leurs salaires et c'est grâce à eux que sont concrétisés les différents projets. En réponse aux sceptiques, il dira si tous les cadres étaient corrompus l'Algérie ne serait pas devenu un grand chantier. Cependant, a expliqué le même intervenant, la manière avec laquelle sont gérés certains grands projets n'est pas à la hauteur, d'où la nécessité d'y remédier en actionnant l'outil de contrôle. A ses yeux, la stabilité retrouvée au niveau local et national, la baisse du chômage et de l'inflation sont autant d'exemples qui montrent que notre pays avance et se développe, en dépit de ce qui se dit ici et là. Allusion faite aux différentes grèves observées des derniers temps, M. Bensalah a considéré que le dialogue est l'unique moyen qui permettra de résoudre les problèmes sociaux. En outre, il a affirmé qu'en accord avec l'APN et le gouvernement, l'instance exécutive pourra achever les projets de textes ayant trait aux finances, aux collectivités locales et la justice. D'autres projets de loi qui seront étudiés lors de cette session, dont celui relatif à l'exploitation des terres agricoles appartenant à l'Etat. Cette session, expliquera-t-il, ne sera pas importante par le nombre de projets de texte programmés, mais par leurs contenus. Pour ce qui est du contrôle et de l'activité parlementaire, ajoutera le président de la Chambre haute, le bureau du Conseil prépare d'ores et déjà un programme à cet effet. Tout en affirmant que le Conseil de la nation a concrétisé plusieurs objectifs, M. Bensalah a fait remarquer que cette institution réalisera davantage en introduisant quelques améliorations. Il a mis l'accent sur l'intensification de la coordination avec l'ensemble des instances institutionnelles du pays. En attendant la révision des lois fondamentales, telle la Constitution, le Conseil de la nation peut prendre des décisions pour combler certains vides juridiques, à condition de ne pas contredire les textes existants. Pour ce qui est des relations avec le gouvernement et l'APN, il dira qu'il faudra beaucoup de coordination en soulevant le problème des absences aux séances de travail. S'agissant des activités extérieures du Conseil de la nation, M. Bensalah a indiqué que l'institution qu'il préside a bénéficié de remarques des sénateurs et de l'expérience d'autres parlements. Ce qui lui a permis d'acquérir un capital expérience.