• Tizi Ouzou : Un train urbain pour l'est de la wilaya Le problème de la circulation routière à Tizi Ouzou se pose avec acuité. Les infrastructures actuelles ne peuvent plus supporter le volume du parc automobile d'autant que le chef-lieu est devenu le point de jonction et de convergence de tous les citoyens de la wilaya et ceux de passage. Les autorités locales ont lancé un projet de réalisation d'un nouveau plan de circulation qui tarde à voir le jour. Alors que les gares supposées retenir le flux des fourgons et taxis des localités environnantes voient leurs chantiers à la traîne. Si bien que la ville continue à subir la pression des véhicules surtout qu'actuellement une partie du centre ville est interdite au stationnement alors qu'aucun parking n'a été aménagé à l'effet d'atténuer ce problème. Ce qui a généré des désagréments pour les automobilistes contraints souvent de tourner en rond pour trouver une place. Il reste tout de même le rail comme solution médiane. En effet, la société nationale du transport ferroviaire (SNTF) a donné son accord de mettre en service un train urbain entre le port sec de la future gare de Oued AÏssi et la nouvelle gare multimodale dite Kaf NaÂdja qui pourrait être prolongée vers la gare du centre ville (boulevard Stiti). Rachid Hammoutène. • Ain Taya : Un bidonville démoli Un bidonville du quartier Dergana récemment construit, a été démoli, jeudi après-midi, par la brigade de gendarmerie nationale en présence du P/APC de Aïn Taya, Abdelkader R. L'opération a pris un peu plus de temps que prévu parce que l'une des habitations était équipée d'un compteur d'électricité. La plupart des habitations ont été construite il y a à peine quelques semaines alors que le recensement des habitations précaires a été établi en juin 2007. « Tous ceux qui ont construit après cette date ne sont pas pris en considération dans les projets de relogement », indique un élu de l'APC. Durant son mandat, «le P/APC de Aïn Taya a démoli entre 25 et 30 constructions», nous a-t-on indiqué. Selon Abdelkader R., les habitants du bidonville s'étaient établis sur un terrain destiné à un projet de 100 logements socio-participatifs (LSP) et qui leur a été illégalement vendu par un individu qui a pris la fuite. En plus, ces malheureux ne sont pas des habitants de Aïn Taya mais de Bordj El Bahri, une commune limitrophe. « On ne peut rien faire pour eux, on ne sait même s'ils ont bénéficié d'un logement dans leur commune ou s'ils ont déjà été inscrits dans les listes des habitants des bidonvilles à reloger », observe le P/APC. « Ceux qui ont été recensés dans ma commune sont issus de familles qui habitent dans la région depuis l'époque coloniale », affirme-t-il. Pour les reloger, le maire de Aïn Taya a demandé à la wilaya d'Alger de lui accorder un quota de logements sociaux. Samira B.