Aboudjerra Soltani. L'université d'été du MSP s'est clôturée hier en début d'après-midi. Neuvième du genre, elle s‘était ouverte le 13 du mois courant à Boumerdès. M. Kamel Mida, directeur de cette université, a indiqué que 1627 participants ont été enregistrés et se sont répartis en 48 ateliers de travail. Intervenant à sa suite, M. Aboudjerra Soltani qui s'est recueilli à la mémoire de Katchou et des dernières victimes des accidents de la route, a affirmé que «le parti est passé de la phase des discours à la définition des programmes». Il a surtout défendu la participation de son parti dans les instances de l'Etat. «Beaucoup a été fait, dira-t-il en direction de nos jeunes mais nous voulons plus». Evoquant le problème des harraga d'une manière furtive, il dira qu'«il doit être traité d'une manière politique et sociale plus globale». Il a recommandé à ses militants «d'être plus présents sur le terrain pour écouter davantage la jeunesse et lui donner les moyens d'être immunisée contre l'extrémisme et l'invasion des modèles culturels étrangers». Les préoccupations de celle-ci ont été d'ailleurs au centre des travaux. De nombreuses femmes ont pris part à l'université. Se montrant satisfait, Soltani dira «qu'elles ont représenté le tiers des participants et dépassent le quota que veut leur réserver la loi». Animant un point de presse à la fin des travaux où des participants étrangers comme le Syrien Mounir El Khodbane et le représentant d'un petit parti du Kurdistan irakien, le numéro un du MSP a indiqué que «le choix des futurs candidats du parti au renouvellement des membres du Conseil de la nation sera confié à des instances locales qui réuniront les membres des Madjliss Echouris des wilayas et des élus locaux. Des documents définissant les délais et les procédures de l'opération ont été remis hier aux délégués des wilayas. «L'opération doit se clôturer avant la fin du Ramadhan mais le choix définitif reviendra à la direction qui consultera ses partenaires de l'alliance présidentielle avec qui elle peut établir des listes communes dans certaines wilayas». A propos des dissidents du parti, il s'est montré intraitable. «La phase de la réconciliation est close, il n'y a de place que pour ceux qui se reconnaissent dans la légitimité des instances issues du quatrième congrès». «Ils ne peuvent revenir comme individus mais la commission de réconciliation ne traitera plus avec eux comme groupe». A propos des 22 éléments du Madjliss Echourri qui continuent de bouder ses travaux, il a fait preuve de la même raideur. «D'ici le prochain conseil, s'ils ne justifient pas leur absence, ils seront exclus en vertu des textes du parti».