Les partis s'activent, ces dernier jours, entretenue d'universités d'été et conférences. Hier, après-midi, c'était au tour du parti FLN d'organiser une conférence de presse en prévision de son université d'été prévue ce lundi. Selon Abderrahmane Belaïat, président de cette université d'été, le thème de ce rendez-vous sera axé sur l'université comme instrument de progrès. "C'est un programme dense qui a été préparé exclusivement par des professeurs universitaires ainsi que des chercheurs, pour aborder le niveau de nos universités par rapport au niveau mondial. Aussi, nous aurons l'occasion de prendre connaissance de l'expérience faite dans le monde arabe". Il est vrai que l'enseignement supérieur, dans toutes les régions du monde, connaît actuellement des réformes profondes et continues, tant l'évolution du progrès scientifique et technologique est de plus en plus rapide et tant les objectifs de l'enseignement supérieur sont de plus en plus orientés vers l'adaptation aux changements des besoins socio-économiques provoqués par cette évolution. Il faut savoir, cependant, qu'en Algérie trois réformes ont été engagées au niveau de l'université depuis l'année 1998. La réforme de la gestion de l'université (loi d'orientation de l'enseignement supérieur du 17 août 1998 et mise en application par le décret exécutif du 23 août 2003) ;la réforme des enseignements du supérieur (qui est en fait le système LMD adopté par le Conseil des ministres du 30 avril 2002, et la réforme de la Fonction publique (qui a fait l'objet d'une longue discussion uniquement et exclusivement avec l'UGTA, et qui a touché le statut particulier des enseignants-chercheurs et celui du personnel administratif et technique de l'université. En tout cas, l'université d'été du FLN va permettre de connaître les véritables problèmes de l'enseignement supérieur en Algérie, et quels sont les grands défis auxquels fait face l'enseignement supérieur algérien, ainsi que les principaux objectifs des différentes réformes, notamment celles en cours. Par ailleurs, jeudi, c'est le Front national algérien (FNA), qui a ouvert la deuxième session ordinaire de son conseil national. Les travaux de cette rencontre, qui ont pris fin hier, étaient consacrés à la lecture des rapports des commissions permanentes et à l'évaluation de la situation politique et organique du parti. Le président du MSP, Aboudjerra Soltani a, quand à lui, appelé, à l'occasion de l'ouverture de l'université d'été de son parti, à une réconciliation nationale globale, transcendant toutes les considérations partisanes, et ce, afin d'établir une confiance mutuelle entre le citoyen et l'Etat.De son côté, lors de son allocution dédiée à la présentation du rapport de clôture de l'université d'été du PT, la secrétaire générale du parti, Mme Louisa Hanoune, a réitéré, jeudi, sa condamnation des attentats terroristes qui ont ciblé des citoyens innocents à Boumerdès et à Bouira. Mme Hanoune a appelé à la nécessité de barrer la route à ces groupes barbares qui tentent de déstabiliser la quiétude des citoyens, avant de prévenir contre toute abdication ou capitulation qui demeurent, l'objectif de ces groupes. Concernant les travaux de l'université d'été du parti, le chargé de l'information du PT les a qualifiés de très positifs, en ce sens qu'ils ont permis de débattre de tous les points et thèmes proposés dans les domaines politique et économique. La rencontre a également été l'occasion de passer en revue les fluctuations du marché local et l'évolution de l'économie nationale, en examinant les solutions idoines, notamment sur le plan social, d'autant que le citoyen algérien s'apprête à aborder une rentrée sociale difficile. Dans ce contexte, les cadres du parti ont dégagé les orientations politiques permettant de renforcer et de mobiliser leur formation politique en vue de militer pour l'unité de la nation algérienne et pour l'économie nationale. L'université d'été du PT a débattu d'une série de questions et à leur tête l'émigration clandestine et la crise de l'hypothèque immobilière. Elle a, par ailleurs, offert l'opportunité de dresser un bilan de l'accord d'association Algérie-Union européenne, d'évoquer les perspectives d'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), outre l'examen des lois domaniale et d'orientation agricole.