Le premier coup de clap de la 10ème édition du fil Amazigh a été donné lundi dernier en début de soirée par la présentation en avant première du film documentaire sur la vie et l'œuvre de Mouloud Feraoun réalisé par Ali Mouzaoui. Un coup de clap qui a été précédé la matinée par un recueillement sur les tombes de l'écrivain, enterré dans son village natal, Tizi Hibel ; et de son compagnon Ali Hamoutène, qui repose à Tizi Ouzou, tous deux assassinés le 15 mars 1962 par l'OAS, Un coup de clap donné par Mme Yahi Zahira représentante personnelle de Mme la ministère de la culture Khalida Toumi. Et ce en présence du wali de Tizi-Ouzou et de nombreuses personnalités de la culture en général et du 7ème art en particulier ainsi que de la société civile. Dans son discours inaugural, M Ould Ali El Hadi met l'accent sur les efforts consentis par les organisateurs du festival et surtout sur cette fin d'errance de ce festival pour s'établir définitivement à Tizi-Ouzou. En tant que premier responsable de la culture au niveau local, M. Ould Ali a exprimé son bonheur de voir la ville des genets, d'avoir son festival du cinéma à l'instar de toutes les grandes cités du monde où rayonne le 7ème art. Dans son message, lu par Mme Yahi, Mme Khalida Toumi insiste sur la qualité de la production qui doit désormais être le leitmotiv de toute production artistique et culturelle, d'autant que les pouvoirs publics ne lésinent pas sur les moyens pour aider les artistes, réalisateurs et producteurs. De son côté le wali dans son discours met, lui, en avant tous les projets en cours et futurs pour que la culture irradie de son génie et de sa création dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Enfin le commissaire du Festival M. Assad Si El Hachemi déclare que la ville de Tizi-Ouzou qui a été jusque là une ville de tous les combats, de l'art, de la culture et de la démocratie est désormais ville du cinéma. Pour lui, le festival qu'il préside te qui vient d'élire domicile à Tizi-Ouzou est un acquis pour la région ; une opportunité pour les professionnels et une lueur d'espoir pour les jeunes cinéphiles. Comme il indique que la relance du cinéma est une réalité. Et de souligner que le festival après 10 années de pérégrination fini par arracher la reconnaissance des professionnels et du public. Pour sa part le président du jury, au sein duquel figure Miss France 1999, Mlle Roland Sonia, Akli Tadjer, romancier et scénariste, tient lui aussi à saluer cette 10ème édition qui selon lui est très relevée avec un pays comme invité de marque la Roumanie. La Roumanie qui succède ainsi à l'Irlande, le Liban, la Suisse et l'Iran. Il reste que le clou de la soirée est cette apparition de Gream Allwright qui en acapé la chante en chœur avec le public son tube de l'époque toujours immortel «Je dois partir». Pour rappel, 12 films sont en compétition pour arracher L'Olivier d'or. Il s'agit de «Le message du mur» de Mourad Haimer ; «Dihia» de Omar Belkacemi ; «Tera Tmara ou l'ultime recours» de Ahmed Djenadi ; «Tamoukit» du Marocain Ahmed Baidou ; concourrant tous pour le prix du court métrage. Alors que «Rabyos, l'extra-terrestre» de Hocine Belhadjel ; «Itto Titrit (étoile du matin)» du Marocain Mohamed Oumouloud Abbazi et «Tidet yafren 2» de Rabah Dichou, sont en compétition pour le long métrage. Et enfin «Les cinéastes de la liberté» de Said Mehdaoui ; «Kamel Hamadi» de Larbi Chérif ; «Tin-Hinan» de Mouzahem ; «Tin-Hinan la légende Touaregue» de Benmokhtar et «1,2,3 viva l'Algérie» de Karim Oulhadj, s'affronteront pour le meilleur documentaire. D'autre part, le public aura à découvrir en panorama 10 documentaires, 02 films long-métrage, un court métrage et un film d'animation. Comme il ira à la découverte de la sélection de films du festival international «carte blanche».