Trois propositions d'organisation de l'emploi du temps ont été formulées. La confusion règne encore dans le secteur de l'Education nationale concernant les journées de repos décidées dans le cadre du nouveau week-end. Le ministère a retenu la journée du vendredi comme journée de repos hebdomadaire pour l'ensemble des personnels du secteur. Cependant, celle de samedi n'est pas encore tranchée. Trois propositions d'organisation de l'emploi du temps ont été formulées, hier, par le ministre Boubekeur Benbouzid à l'issue de sa rencontre avec les syndicats du secteur. La première consiste à assurer la scolarité des élèves d'une manière continue tout au long des cinq journées de dimanche à jeudi de 8h à 12h et de 13h30 à 17h30, ce qui fait bénéficier les élèves de deux jours de repos par semaine (vendredi et samedi). La seconde maintient le vendredi libre tout en faisant fonctionner les établissements le samedi après-midi de 13h à 17h et du dimanche au jeudi en consacrant l'après-midi du mardi au repos. La troisième proposition consiste à faire fonctionner les établissement la matinée du samedi de 8h à 12h et du dimanche au jeudi en consacrant toujours l'après-midi du mardi au repos. Ainsi, le réaménagement du nouveau week-end n'est pas encore réglé pour la famille éducative puisqu'une deuxième réunion est prévue pour le dimanche 23 août prochain afin de décider définitivement de la formule à adopter, a affirmé, hier, à L'Expression Meziane Meriane, responsable du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest). Les syndicalistes du Snapest, du Cnapest, du Satef, du Snapap et de l'Unpef, présents à cette rencontre, auront ainsi un délai d'une semaine pour étudier et choisir donc une de ces trois offres. En outre, des propositions ont été réservées aux wilayas du Sud consistant à faire fonctionner les établissements scolaires de 7h à 14h en appliquant l'horaire continu et ce à partir du mois d'avril. Un autre changement est apporté aussi aux vacances scolaires. Selon le ministère de l'Education nationale, le calendrier proposé fait état de quatre périodes au lieu de trois habituellement: vacances d'automne, d'hiver I, d'hiver II et les vacances de printemps. Ainsi, et selon ce calendrier, les élèves bénéficieront de 40 jours de vacances sans compter les vacances d'été et auront étudié, pour la première fois, 35 semaines. Ce nombre ne dépassait pas les 27 semaines les années précédentes. «Cette nouvelle organisation va permettre d'appliquer convenablement les programmes scolaires dans des conditions meilleures tout en respectant les rythmes scolaires», estime le département de Benbouzid. Des changements relatifs à l'organisation de la scolarité ont été également proposés. Ainsi, un prolongement du temps pédagogique et un décalage des dates des examens de fin d'année sont suggérés. «Ces propositions permettront aux élèves de terminer les programmes dans les temps impartis tout en disposant du temps nécessaire aux révisions en vue des examens de fin d'année», explique le département de Benbouzid dans son communiqué. Aussi, la durée des séances, tel que proposé, sera réduite à 45 ou 50 minutes au lieu d'une heure. Par ailleurs, le ministre a définitivement tranché la date de la rentrée scolaire. Clair et net, il affirme aux syndicalistes qu'elle est maintenue pour le 13 septembre prochain et se terminera le 4 juillet 2010. Aucun report n'est donc envisagé. Cette année, la reprise des cours dans l'Education nationale intervient à la dernière semaine du mois sacré de Ramadhan. Raison qui a poussé les parents d'élèves et certains syndicats à suggérer son décalage pour après la fête de l'Aïd El Fitr.