Le HCA, (Haut Commissariat à l'Amazighité), fidèle à sa ligne éditoriale, poursuit sa quête de publication d'auteurs preux ou peu connus, qui écrivent dans leur langue de prédilection. L'institution en question n'a aucun a priori et édite dans les trois langues, amazighe, arabe et français. Et dans ce sillage, il est une série d'ouvrages d'essences diverses qui vient de paraître, soulignant à la fois la profusion des écrits, la multiplicité des auteurs et cette volonté de porter par le HCA, au public les travaux qui ont enfin trouvé matière et raison d'être écrits. Il y a d'abord cette autre fidélité de l'impression de la revue interne du HCA qui met en exergue toutes les activités que cet organisme initie dans le cadre de son programme d'animation. Timuzra dans son dernier numéro de juillet 2009, le 20ème du genre, porte sur des réflexions et des études autour de l'amazighité dans les médias, radio, télévision, à travers l'Internet… précédé par un grand hommage qui ouvre d'ailleurs ce livret de près d'une centaine de pages, partagées entre arabe et français, à l'homme et l'œuvre de feu Rachid Alliche, ce premier romancier en tamazight, qui a tant donné et fait dans l'écriture de l'oralité…. De l'écrit de vulgarisation avec d'autres titres, celui signé d'abord par Boudjemaa Aziri dans «Néologismes et calques dans les médias amazighs», Origines, formation et emploi ; Confessions paronymiques, homonymiques et polysémiques. Paru en 2009. Dans la série Actes, il est cet ouvrage sur «L'apport des Amazighs à la civilisation universelle» du colloque qui s'est déroulé à Alger, à la salle Ibn Zeydoun de l'OREF, les 12 et 13 novembre 2008. En Tamazight, cette publication rédigée par une pléiade d'universitaires dans le cadre des écrits réunis dans «Tamazirt tura» ou Tamazight aujourd'hui, a été éditée en janvier 2010 en son quatrième numéro, précédé d'une autre compilation qui date de février 2009. La même année toujours, il est ce volume paru en langue arabe intitulé «Le développement de la poésie kabyle et ses particularités, entre la traditionnel et la modernité», de D. Mohamed Djelaoui. Cet ouvrage comprend dans sa première partie la poésie traditionnelle. Dans les belles lettres encore, il est mis en évidence ce recueil de poésie de Lounès Benrejdal, préfacé par Youcef Merahi, paru en 2007 sous l'intitulé «Inza n' teqbaylit». Une autre poésie de Ouiza Graïne dans «Isefra n' tmazight», parue également en 2007. En 2009, Djaffar chibani est publié avec son titre «Ddeqs-negh», en un recueil de nouvelles courtes. L'année 2010 est déjà assez riche en publications à travers entre autres titres ce recueil de chansons, Tibratin (Les lettres), composé de 10 titres accompagnées de leur musique, de Mohand Ouali Kezzar. Mehenna Serhane édite un opuscule relatif une présentation succincte d'animaux domestiques et sauvages sous l'intitulé «Awal ghef yighersiwen.» Et enfin, cet autre titre de Chabane Oulamar dans la poésie «Azamul n' tmusni.»