Photo : Mahdi I. Le moins que l'on puisse dire est que depuis un peu plus d'une année, le football se taille la part du lion, et ce, à tous les niveaux. Le sport roi a reconquis sa place, éclipsant toutes les autres disciplines. Surfant sur la vague du mondial sud-africain, le football a réussi à capter toutes les attentions. Désormais, le seul événement qui compte pour les Algériens et les responsables du sport national c'est la coupe du monde de football. Les autres manifestations sportives, quels que soient leurs statuts, se retrouvent reléguées au second rang. Même au niveau de la FAF, aucune compétition ne rivalise avec l'équipe nationale. Tous les efforts et les compétences sont mobilisés autour de l'EN. Au point de négliger le reste. Ainsi, les débats tournent autour des nouveaux sélectionnés et des binationaux qui, par miracle, se découvrent une fierté de vouloir porter les couleurs nationales, à quelques mois seulement du mondial. Les avis sur le niveau des joueurs locaux et leurs capacités à disputer le mondial, sont divisés. On anticipe, aussi, sur le départ de Saâdane après le rendez-vous sud-africain et sur l'éventuel renfort du staff technique. Par ailleurs, on oublie les autres équipes. Notamment les sélections U23 et A' qui, à la veille d'importantes échéances, se partagent un staff technique assez réduit. En effet, Benchikha et Kaoua (adjoint et entraîneur des gardiens aussi) s'occupent à eux deux de la sélection nationale des joueurs locaux, engagée dans les qualifications à la CHAN 2011, et des Espoirs qui doivent prendre part aux éliminatoires des JO 2012. Une situation délicate que la FAF fait durer, au risque de rater des rendez-vous internationaux importants. Cela dit, on apprend de sources proches de la Fédération que l'un des deux postes serait réservé à l'actuel entraîneur de Cheraga, Zemiti, qui passe actuellement son diplôme de 3e degré pour être en conformité avec les nouvelles dispositions de la FAF.