La petite ville touristique, incrusté dans le Golfe de Syrte, porte ses ambitions très haut. Dans la nuit arabe du déclin indicible, elle rêve de marquer de son empreinte le sommet arabe pour en faire” le sommet du sommet”. Des signes d apaisement ont débridé un climat chahute par l épisode libanaise mouvemente, profondément marquée par l affaire de l imam Moussa et de ses compagnons disparus en 1978, et la valse-hésitation irakienne. Finalement, autant Beyrouth que Baghdad seront de la partie. Mais, la bonne nouvelle est palestinienne sera présent. Abou Mazen , dépassant les équivoques nées de la rencontre ratée avec le leader libyen, Mouammar El Kadhafi, lors de sa visite a Tripoli, fera le déplacement libyen, d autant qu' il a été reconnu que la présence de Hamas “ ne sert pas la réconciliation arabe avant la signature du document égyptien”. Les zones d ombre sont pratiquement levées dans le sommet de tous les défis: ceux de la judaïsation d el Qods et la colonisation de la Palestine et irakienne en voie de résorption, ceux de la stabilité affectée par la logique d ingérence prônée par les grandes puissances ( le cas du Soudan) , les différentes crises régionales ( Somalie, Yémen …) et autres conflits ( les 3 Iles d Abou Moussa, la grande et petiteToub).Dans le monde arabe de toutes les convulsions, enracinées dans les querelles intestines et les rivalit2s de leadership , Syrte ambitionne aussi de réussir le pari unitaire et intégrationniste pour assurer la dure transition de Doha la réconciliatrice. De nombreux défis attestent de ce challenge. Pour ses 56 ans d existence, la ligue arabe a fort a faire pour affronter le péril de l extrémiste politico-religieux juif qui menace la sécurité et la paix mondiale par le fait de la poursuite de la colonisation des terres palestiniennes et arabes et, surtout, l a judaïsation d'El- Qods unanimement condamnée. Depuis les phases préparatoires du sommet tenues au complexe des congres “ Ouagadougou”, a commencer par les travaux des délègues permanents jusqu' au conseil des Ministres des Affaires étrangères, les dossiers chauds imposent un ordre du jour charge portant sur la question palestinienne, la consolidation des institutions de la Ligue arabe( création d un parlement arabe permanent), les crises locales et l l'unité du Soudan, la dénucléarisation du Moyen Orient, les énergies renouvelables et l'usage du nucléaire civil, le blocus Us contre le Soudan et la Syrie, les relations du monde arabe avec les ensembles internationaux. Mais, dans ce sommet qui sera palestinien ou ne le sera jamais, El Qods domine au regard de l intransigeance de la coalition de Netanyahu réfractaire aux exigences américaine et du Quartet appelant notamment au gel de 24 mois des colonies. La réponse israélienne n a pas tarde a opposer le niet intégral. Sur la lancée des 1.600 nouvelles colonies implantées a Jérusalem Est, Le chef du gouvernement israélien vient d annoncer, au lendemain de son passage a Washington, la construction de 20 nouveaux logements0 “ Nous ne pouvons accepter la poursuite de la colonisation sous n importe quelle forme”, a martelé le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, en conférence de presse organisée jeudi. A l initiative de la Syrie et de l'Autorité palestinienne, un “ plan de sauvetage” a été adopté en conseil des Ministres des Affaires étrangères. Il se propose de créer une commission juridique pour le re3censement de toutes les colonies et la saisine de la CIJ ou la CiP. Il est demande un effort de mobilisation a l OCI. Un plan d aide ( 500 millions de dollars) a2t2 consenti pour permettre le financement des infrastructures et des services de base 9Hopitaux, écoles…). Pour l essentiel, la Ligue arabe réitère le choix stratégique de la paix. A Syrte, le débat sur l initiative de paix est nécessairement a l ordre du jour. La dimension économique est aussi présente. L'ensemble arabe qui veut se relooker au “ nepad africain” se lance dans les chantiers de l intégration. Sur la base du premier sommet économique du Koweït ( janvier2009) et des recommandations de Doha, les propositions du conseil économique et social a favoriser l'interconnexion routière, l'ouverture de l espace aérien, l union douanière et l instauration de la zone de libre échange. Il est aussi revendique l inscription de la langue arabe a l OMC . Dans la quête d un marche commun arabe, l approche partenarial dans le vaste espace arabo africain, vécu comme “ le réceptacle naturel” est considéré comme un objectif important.Syrte se propose d accueillir, en Octobre 2010, la première rencontre arabo-africaine. Le président en exercice de l'Union africaine qui s apprête a prendre le relais de la présidence du sommet arabe Symbolise la communion de deux ensembles qui gagnent au rapprochement inconcourtnable.