• Tizi Ouzou : De lourdes peines contre les principaux accusés de l'affaire de l'agence foncière Les principaux accusés dans l'affaire de l'agence foncière de Tizi Ouzou qui a avait défrayé la chronique dans la capitale des Genêts, ont été condamnés à de lourdes peines, hier, par le tribunal criminel de la même ville. En effet, au bout du quatrième jour d'un procès harassant, le verdict est tombé très tard dans la nuit de jeudi à vendredi. Un verdict lourd a été prononcé à l'endroit des principaux accusés dont les deux anciens directeurs de ladite agence foncière qui se sont succédés durant les années 90. La plus lourde peine a été prononcé à l'endroit de Mohamed A. qui a écopé de 10 ans de réclusion criminelle et 500.000 DA d'amende, alors que son prédécesseur Hocine B. a écopé de 8 années et de 300.000 DA d'amende tandis que leurs deux anciens employés de la même agence ont été condamnés à une peine de 6 années de prison ferme assortie d'une amende de 300.000 DA. Le tribunal a prononcé la perpétuité à l'endroit de l'ancien P/APC en fuite et jugé par contumace. Quant aux autres prévenus au nombre de 36 dont le notaire Rachid G., ils ont tous été relaxés. Le représentant du ministère public avait, quant à lui, requis la perpétuité pour six prévenus et 10 ans pour le reste des mis en cause qui étaient poursuivis pour falsification dans les registres officiels, signature des contrats en violation de la réglementation, dilapidation de deniers publics. Rachid Hammoutène. • Alger : Des cités sans gaz Les habitants de deux cités d'Alger sont depuis plus de trois ans sans gaz. La première cité, dite des 50 logements est située dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah. Selon un locataire, la première l'installation des conduites de gaz a été jugée non-conforme par la Sonelgaz. Néanmoins, selon ce locataire, toute la ville de Mahelma a bénéficié depuis un an de l'installation du gaz naturel. Il ne comprend pas pourquoi la cité des 50 logements réalisée par l'EPLF de Koléa est abandonnée et les habitants se démenent pour se procurer les bouteilles de gaz. La même situation est vécue par les habitants des 1000 logements d'El-Qaria à Zéralda. Dans cette cité construite il y a trois ans, la moitié des blocs est raccordée au gaz. Selon un habitant, le problème réside entre un entrepreneur privé et l'OPGI. Selon un responsable de la direction de distribution de Bologhine dans les deux cités (1000 logements d'El-Qaria et 50 logements de Mahelma), les réseaux et les branchements au gaz ont été réalisés dans le cadre du PQLS (Programme quartiers et lotissements sociaux). Il s'agit d'opérations prises en charge par l'Etat, appelées sponsoring et qui sont financées conjointement par la Sonelgaz et la Sonatrach. Selon toujours ce même responsable, il reste les colonnes montantes qui sont subordonnées à la levée des réserves de la Sonelgaz sur les gaines techniques. « Cette opération doit être effectuée par l'OPGI et l'EPLF, les deux maîtres d'ouvrage de ces deux cités». Rabéa F.