La Chine sera présente aux deux rendez-vous. Pointé du doigt par le Conseil de sécurité, particulièrement depuis le lancement en février de la production de la production d'uranium hautement enrichi, l'Iran organisera une conférence internationale sur le désarmement nucléaire sous le thème «l'énergie nucléaire pour tous, l'arme nucléaire pour personne», les 17 et 18 avril prochains à Téhéran, soit juste après le sommet sur le désarmement nucléaire qui se tiendra du 12 au 13 avril à Washington pour discuter de la sécurité des «matériaux nucléaires vulnérables», des mesures communes à prendre pour «empêcher des actes de terrorisme nucléaire» et du controversé dossier nucléaire iranien. La Chine fera un faux pas aux « puissances qui négocient sur le dossier nucléaire iranien (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne et Allemagne). Réticente à toute nouvelle sanction du Conseil de sécurité, elle sera présente aux deux rendez-vous. «La Chine a accueilli favorablement cette initiative (...) et y participera» explique Saïd Jalili le chef des négociateurs nucléaires iraniens, ajoutant que «l'Iran qui défend le désarmement nucléaire appelle toutes les nations à désarmer» et le groupe des « six » à reprendre à reprendre les négociations nucléaires. «Nous l'avons déjà dit par le passé, nous sommes prêts à discuter des questions susceptibles d'aider la paix mondiale, la stabilité et la sécurité» car «il est préférable pour les pays qui ont quitté la table des négociations de reprendre le dialogue qui peut fournir un terrain favorable à la coopération internationale» dit-il pour résumer la position de son pays. Selon Ramin Mehmanparast, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, cité par l'agence de presse Mehr «des responsables de différents pays, d'organisations internationales et d'ONG ont été invités» et «la liste des invités sera publiée ultérieurement» et les «Occidentaux doivent revoir leurs «méthodes erronées», «cesser de menacer l'Iran » et de le soupçonner de chercher à fabriquer une arme atomique.