Les négociations sur le dossier nucléaire iranien sont prêtes à repartir mais les délais ne sont pas encore concertés, a déclaré mercredi aux journalistes le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. "J'espère que les représentants des Six médiateurs pour le dossier nucléaire iranien (Russie, USA, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne) pourront se rencontrer avant septembre à condition que les négociations soient prêtes à repartir", a indiqué M. Lavrov. L'Iran avait déclaré auparavant qu'il serait prêt à reprendre les négociations en septembre 2010, après le mois sacré de Ramadan. La situation autour du programme nucléaire iranien s'est particulièrement aggravée le 11 février dernier, après que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad eut annoncé que son pays avait produit le premier lot d'uranium enrichi à 20% et promis de tripler la production d'uranium faiblement enrichi. Le 9 juin dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution prévoyant un quatrième train de sanctions à l'encontre de Téhéran pour la poursuite de l'enrichissement d'uranium. En outre, le président américain Barack Obama a promulgué le 1er juillet une loi stipulant de nouvelles sanctions unilatérales contre la République islamique. Dans cette perspective, les sanctions internationales contre l'Iran n'auront pas d'impact négatif sur la coopération russo-iranienne dans le domaine énergétique, a déclaré mercredi le ministre russe de l'Energie Sergueï Chmatko. "Les sanctions ne nous empêcheront pas de coopérer", a annoncé M. Chmatko aux journalistes après la signature d'une déclaration conjointe des deux pays sur la coopération dans les domaines du pétrole, du gaz et de la pétrochimie. "Les sanctions n'influeront pas sur le développement économique et industriel de l'Iran", a indiqué à son tour le ministre iranien du Pétrole, Massoud Mirkazemi, soulignant que les sanctions internationales visaient les compagnies collaborant avec l'Iran dans l'industrie pétrolière et non pas le pays dans son ensemble. "Les pays réellement indépendants peuvent coopérer avec l'Iran", a-t-il ajouté. Il est à rappeler que, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 9 juin dernier une résolution prévoyant un quatrième train de sanctions à l'encontre de Téhéran pour la poursuite de l'enrichissement d'uranium. D'autant plus, le président américain Barack Obama a promulgué le 1er juillet une loi stipulant de nouvelles sanctions unilatérales contre la République islamique.