• Tizi Ouzou : Attaque d'une bijouterie à Makouda en plein jour Avec le retour du printemps, la Kabylie ne renoue pas avec ses genêts et ses fleurs, mais avec les faits divers et autres attaques armées contre des institutions publiques ou des particuliers. En effet, après les agences postales de Ait-Abdelmoumène et de Assi Youcef (Sud de la wilaya de Tizi-Ouzou) qui avaient fait l'objet d'une casse en début de soirées de vendredi et de samedi derniers d'où les assaillants étaient repartis avec les contenus des coffres forts pour un montant global de 900.000 DA , c'est au tour d'une bijouterie sise à Makouda (20 km au nord de Tizi-Ouzou) de faire l'objet d'une attaque à main armée dans la matinée de mardi. Il était 08 heures 30 lorsque des assaillants au nombre d'au moins deux, munis d'armes blanches, ont surpris le bijoutier au moment où il allait ouvrir sa boutique pour l'agresser et le pousser à l'intérieur du magasin pour s'emparer d'une quantité de bijoux dont la valeur n'a pas été révélée par nos sources. Une fois leur forfait accompli, les auteurs de cette agression ont pris la fuite à bord d'une voiture «Golf» vers une direction inconnue alors que la victime, âgée de la trentaine, blessée a été évacuée aux urgences du CHU de Tizi Ouzou pour recevoir les soins nécessaires. Rachid Hammoutène. • Le Sete interpelle : La tutelle pour le paiement des rappels Le syndicat des enseignants et des travailleurs de l'éducation (Sete/UGTA) de Tizi Ouzou est monté au créneau pour dénoncer les retards mis dans l'application des instructions du ministère de l'Education quant au paiement des rappels des mois de janvier et février et de la prime de rendement trimestrielle prévu pour le mois de mars. «Malgré les promesses et les engagements du ministère de tutelle de payer les rappels avant la fin du mois de mars, rien n'a été concrétisé», lit-on dans une déclaration. Le syndicat interpelle le ministère de tutelle quant à la prise en charge réelle et effective de cette situation et la mise en place de crédits nécessaires pour l'apurement comme promis de toutes les situations encore pendantes au niveau de la direction de l'éducation. Et ce, malgré les efforts fournis par l'agence comptable. Les rédacteurs de la déclaration exhortent, pour la énième fois, les pouvoirs publics à promulguer dans les meilleurs délais le régime indemnitaire des corps communs qui «restent le parent pauvre du secteur de la fonction publique et pénalisés par un statut particulier qui ne les reconnaît pas à leur juste valeur alors qu'ils en sont partie prenante et constituent l'épine dorsale de tous les établissements scolaires». Le Sete/UGTA se soucie aussi de la précarité du statut du corps des bibliothécaires, documentalistes et archivistes qui «ne peuvent ni être intégrés dans le secteur de l'éducation ni en bénéficier de promotions ou revalorisations internes à l'instar des personnels administratifs des établissements ou encore des autres institutions». R.H.