A l'occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, le FLN a organisé hier une cérémonie en l'honneur des journalistes. Abdelaziz Belkhadem a mis en exergue le rôle qu'a joué la presse lors du 9e congrès de son parti. Cette cérémonie s'est déroulée en présence du ministre des Transports, de directeurs de journaux ainsi que des cadres du parti. Une minute de silence a été observée à la mémoire des martyrs de la liberté et des journalistes décédés alors qu'ils accomplissaient leur devoir d'informer. Dans une longue intervention, M. Belkhadem a rendu hommage à tous les professionnels de la presse qui ont couvert avec patriotisme, mais aussi professionnalisme les dernières assises du parti. Dans le même ordre d'idées, M. Belkhadem a indiqué que l'appel du 1er Novembre a été tapé par le journaliste et chahid Mohamed Laïchaoui, dont le nom restera éternel. Sur un autre plan, la même voix a affirmé que son parti travaillera pour une loi qui protégera le journaliste en vue d'informer l'opinion publique. La liberté de la presse, a estimé M. Belkhadem, n'est pas un slogan mais une pratique. En ce qui concerne le code de l'information et de la publicité, le même orateur a souligné que « nous œuvrons pour leur révision pour qu'elles répondent aux exigences de l'heure et l'éthique de la profession ». A cette occasion, M. Belkhadem a rappelé les campagnes d'outre-mer contre les vérités historiques qui condamnent les crimes commis par les colons et l'armée en Algérie. « Nous ne pouvons ni tourner la page ni la déchirer. Pour tourner définitivement la page mémorielle entre les deux pays, la France doit reconnaître ses crimes, s'excuser et indemniser les victimes». Par ailleurs, M. Belkhadem a appelé les journalistes à être la voix de l'Algérie et faire face à tous ceux qui essayent de nuire à nos symboles et nos constantes. Un hommage a été rendu à Mohamed Laïchaoui, qui avait été torturé à Tizi Ouzou et tombé au champ d'honneur en 1959. Son parcours a été rappelé succinctement par son frère de combat, le professeur Chaulet. A souligner qu'à partir de l'année prochaine, un prix est institué du nom Mohamed Laïchaoui et récompensera le meilleur article traitant du mouvement national.