Le délégué général du Festival international du cinéma de Cannes, Thierry Frémaux, a estimé, hier, qu'«il faut d'abord voir» le film de Rachid Bouchareb, Hors-la-loi, en compétition officielle, «pour en débattre ensuite». «Le film de Rachid Bouchareb, que personne n'a encore vu et sur lequel circule une fausse information, ne relate pas les événements de Sétif du 8 mai 1945, c'est une saga qui commence dans les années 1930 et se termine en 1962», a souligné Thierry Frémaux à la presse. Pour lui, «Cannes est une telle chambre d'écho que la tentation est grande de l'instrumentaliser pour s'y faire entendre, mais il est temps d'apaiser les discussions et d'attendre, pour les reprendre, que le film (...) soit vu»