Le sixième Congrès international d'allergie pratique a été ouvert hier, à Alger, en présence de patriciens venus de plusieurs wilayas du pays. Les travaux se sont déroulés en ateliers et en plénière en plus d'un atelier sur la botanique au Jardin d'Essais du Hamma. Organisée par l'association algérienne de formation continue en allergologie pratique (Aaforcap), cette rencontre a drainé beaucoup de spécialistes nationaux et étrangers pour parler des nouveautés relatives au diagnostic de l'allergie. Selon le président de cette association, M. Hocine Mansour Khodja, le but assigné à ce congrès est de permettre aux praticiens d'améliorer et de mettre à niveau leurs connaissances pour bien prendre en charge les patients, ainsi que la bonne conduite à tenir : préventive et d'urgence. En parlant des parfums intérieurs, le Dr. Fabien Squinazi, directeur du laboratoire d'hygiène de la ville de Paris, a indiqué que le bâton d'encens, les bougies parfumées, le papier d'Arménie qu'on trouve dans le benjoin pour parfumer une pièce pour éloigner les mauvaises odeurs de grillage et autres sont source de pollution chimique. « J'ai démontré que derrière cette senteur enivrante, il y a des substances toxiques qui sont irritantes pour la respiration », a-t-il expliqué. Et d'ajouter : « pour les asthmatiques, c'est plus grave car ils renferment des substances cancérigènes comme le formol et le benzène qu'on trouve dans l'essence et le tabac ». Ce médecin recommande d'utiliser modérément ces parfums d'ambiance pour ajouter une note d'exotisme.