Un essai scindé en trois actes dont 77 pages, paru en 2009 aux éditions Baghdadi. Il s'agit du livre «Tamusni Macci d awal», (la connaissance, ce n'est pas un vain mot), un texte théâtral écrit par Ramdan Abdenbi. La trame de l'histoire gravite autour de deux personnages. Amousnaw et Alem. Le premier est modestement instruit et le second est ignorant et se vante de tout savoir. Pour certains, la vie est une relation souvent empreinte de compromission et quelquefois d'opposition, suivant les conjonctures et les bords d'appartenance idéologique de chacun. A titre indicatif, quand on parle de l'élite c'est d'abord une virtualité, elle n'a pas de base dans la réalité sociologique, excepté l'entité religieuse et idéologique qui va façonner l'identité nationale. Dans cet ouvrage, il est plutôt question de dénoter la nature de l'individu. Cet ouvrage, écrit comme un roman, est en fait une série de tentatives de réponses et de recherches sur le «système humanitaire», sur un plan tant individuel que collectif, et avec quel regard cette thèse est vécue par l'ensemble des acteurs sociaux algériens. Ce texte est écrit dans un langage simple et met en scène des protagonistes naturellement perceptibles. Un ouvrage à découvrir. L'adaptation de texte dans le théâtre permettra probablement de rapprocher les comédiens et d'approfondir leurs connaissances en matière de théâtre, tout en leur offrant la possibilité d'acquérir de nouvelles expériences. «Le théâtre doit œuvrer à conserver les valeurs dynamiques de la culture et présenter, ainsi, un miroir au peuple, dans lequel il se voit», dixit M. Abdenbi. Ramdan Abdenbi occupe le poste d'infographiste au sein du haut commissariat à l'amazighité (HCA). Il est l'auteur d'un recueil de chronique «Anayi», (le témoin) édité en 2008 par le HCA. Il prépare actuellement la sortie d'un recueil de nouvelles «timsirin tudert», (les leçons de la vie).