Au moins 28 journalistes ont été tués dans le monde depuis le début de l'année, a dénoncé, hier mardi, l'Institut international de la presse (IPI) pendant son assemblée générale à Helsinki. Les journalistes sont trop souvent «délibérément pris pour cible à cause de leur profession» et beaucoup d'autres sont pris entre deux feux en couvrant des conflits, selon l'IPI. L'Institut qui était réuni depuis dimanche en Finlande pour sa 58e assemblée générale, a clos ses travaux, hier, mardi, par une série de résolutions pour défendre la liberté de la presse dans le monde. Il a appelé le gouvernement de Pyongyang à relâcher «immédiatement» les deux journalistes américaines condamnées à 12 ans de travaux forcés en Corée du Nord. Aux gouvernements de l'Union européenne et au Parlement européen, l'IPI demande d'«abolir les lois pénales sur la diffamation et l'insulte» uniquement destinées à «protéger de la critique les officiels». Il estime que «ces lois archaïques n'ont pas leur place dans les démocraties».