Les condamnés à mort seront tués à Pékin par injection et non plus fusillés avant la fin de l'année, la Chine, premier pays au monde pour le nombre d'exécutions, souhaitant généraliser cette méthode «plus humaine», a rapporté aujourd'hui, mardi, le China Daily. Un site d'exécution par injection a été installé près de la prison de la capitale qui reçoit la plupart des condamnés à mort, selon le quotidien. Des sessions de formation des personnes chargées des exécutions vont commencer bientôt et une équipe médicale supervisera le déroulement des exécutions. «Pour les pays qui appliquent la peine de mort, l'injection mortelle est la méthode la plus répandue, la Chine va suivre cette tendance», a déclaré au journal, un responsable de la Cour suprême. «Cette méthode est considérée comme plus humaine que l'exécution par balles car elle réduit la peur et la souffrance des criminels», a-t-il affirmé. Selon Amnesty International, plus de 1 700 personnes ont été exécutées en Chine en 2008 sur un total de près de 2 400 dans le monde.