Résumé de la 1re partie n En suivant les traces de cendre laissées par les chaussures de Ali, Ou Ali trouva la source... Durant la nuit, son ami se dirigea vers la source ; à la vue de la peau ainsi étendue, la peur le saisit et il s'enfuit. «J'ai soif», dit Ou Ali. «Mange du sel, mon cher, répondit Ali, le sel ôte la soif.» Ali se retira, et, après avoir mangé, courut examiner la peau qu'il avait étendue. Ou Ali mangeait du sel et mourait de soif. «Pour l'amour de Dieu, dit-il enfin, montre-moi où tu bois.» Ali était vengé. «Viens, figure de Juif, je te montrerai de l'eau.» Il le fit boire à la source et lui dit : «Voilà ce dont tu avais peur.» La viande étant achevée, ils partirent. Ou Ali alla chez Ali et lui dit : «Viens, nous te marierons avec la fille d'une vieille femme.» Or, la vieille avait un troupeau de bœufs. Elle dit à Ali : «Mène ce troupeau aux champs et monte sur une des bêtes.» Ali monta sur un des bœufs, il tomba à terre, les bœufs se mirent à courir et le piétinèrent. Ou Ali, qui était resté à la maison, dit à la vieille : «O ma vieille, donne-moi ta fille en mariage.» Celle-ci appela sa fille «Prends un gourdin, lui dit-elle, nous lui en donnerons jusqu'à ce qu'il crie merci.» La fille apporta un gourdin et administra à Ou Ali une rude bastonnade. Ali, qui gardait le troupeau, revint à la tombée de la nuit et rencontra son ami. «La vieille a-t-elle accepté ?» lui demanda-t-il. «Elle a accepté, répondit Ou Ali ; et le troupeau est-il facile à garder ?» - «Du matin au soir, je n'ai eu qu'à me reposer ; prends ma place demain, tu monteras sur l'un des bœufs.» Le lendemain Ou Ali dit à la vieille : «Aujourd'hui ce sera moi qui mènerai le troupeau.» Et, en partant, il recommanda à Ali de demander à la vieille la main de sa fille. «C'est bien, répondit Ali.» Ou Ali arriva aux champs, un des bœufs le saisit avec ses cornes, et le lança en l'air ; tous les autres firent de même, il regagna la maison à moitié mort. Ali, qui était resté à la maison, demanda à la vieille la main de sa fille : «Tu me la demandes encore,» fit-elle. Elle apporta son gourdin et lui en donna jusqu'à ce qu'il en eût assez. Ou Ali dit à Ali : «Tu m'as joué un tour.» Ali lui répondit : «Sans doute, elles m'ont donné tellement de bâton, que je n'ai pas entendu le dernier coup.» - «C'est bien, mon cher, Ali ne doit rien à Ou Ali.» Ils partirent. La vieille femme possédait un trésor, Ou Ali dit donc à Ali : «Je te mettrai dans un panier, car tu sais que nous avons vu le trésor dans un trou.» Ils reviennent chez la vieille. Ali descend dans le trou, prend le trésor et le met dans le panier. Ou Ali tire le panier, l'emporte, abandonne son ami devenu prisonnier, et court cacher le trésor dans la forêt. Ali était dans l'embarras, car il ne savait comment sortir. Que faire ? il grimpa le long des parois du trou. Quand il se trouva dans la maison, il en ouvrit la porte et s'enfuit. Arrivé au bord de la forêt, il se mit à bêler. Ou Ali, croyant trouver une brebis, accourut. (à suivre...)