Une amélioration significative sur le plan de la qualité des textes et de l'interprétation théâtrale a été constatée lors de cette 42e édition du festival national du théâtre amateur, ont indiqué, hier, mardi, à Mostaganem, les comédiens et auteurs participant à cette manifestation culturelle. Pour le metteur en scène et comédien Badis Fodala, la ville de Mostaganem «reste toujours fidèle, à travers son amour pour le théâtre et l'encouragement des amateurs de cet art, à son passé théâtral», estimant que le théâtre «n'est autre que le théâtre d'amateurs en évolution constante». Une grande partie des pièces présentées lors de ce festival s'est caractérisée par la conviction et le divertissement qui sont deux conditions essentielles dans la construction de la pièce. De son côté, le réalisateur et scénariste Mohamed Adar, a mis l'accent sur la nécessaire création d'une commission d'œuvres du festival qui se chargera de la documentation de toutes les éditions, à savoir de 1967 jusqu'à cette présente édition, afin de faire découvrir au public cette manifestation, classée parmi les festivals arabe et africain les plus anciens, devenue une tradition culturelle propre à cette ville. Pour sa part, la comédienne Achachi Doudja s'est félicitée du choix des textes entrés en compétition qui ont ciblé des sujets «constructifs liés aux fléaux sociaux à l'image d'El harraga en sus de l'amélioration palpable des prestations des jeunes comédiens augurant d'un avenir prometteur pour ce qui concerne l'interprétation théâtrale en Algérie». Elle a insisté, dans ce sens, sur la nécessaire prise en charge des jeunes talents qui «sont un véritable réservoir pour le théâtre algérien, vu leurs potentialités et capacités qui attendent d'être valorisées».