La qualité de vie à Alger laisse à désirer. En dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics afin de redonner à la ville son lustre d'antan, notre capitale figure toujours parmi les villes les moins vivables dans le monde. Selon une étude britannique publiée récemment par un bureau de la recherche spécialisée The Economist Intelligence Unit, Alger est l'une des villes les moins fréquentables dans le monde, loin des villes comme Vancouver (Canada), Melbourne (Australie), Vienne (Autriche) et Genève (Suisse) qui sont, peut-être, les meilleures villes du monde où il fait bon vivre. Alger est classée ainsi parmi les mauvaises destinations de la planète. Il est à noter qu'en 2008, Alger a occupé la dernière place parmi les 140 villes étudiées par le même bureau de recherche. Cette année, la ville qu'on appelait jadis «Alger la Blanche» a été classée à la 138e place, soit au même rang que la ville de Dakka, au Bangladesh. Elle devance seulement la capitale du Zimbabwe, Harare. En matière d'environnement, qui est l'un des indices sur lequel s'est basée cette étude, Alger a obtenu de mauvaises notes. Ce qui a incité les enquêteurs à la classer comme étant une ville qui représente un défi quotidien en matière de qualité de vie. Il est à préciser que toutes les villes qui ont enregistré des mauvaises performances se situent en Afrique et en Asie. Ce classement est loin d'être une surprise, puisqu'il suffit de consulter le nombre de touristes étrangers qui visitent notre capitale pour comprendre qu'il n'y fait pas bon de vivre du tout. Alger est, en effet, loin d'être une destination préférée des touristes. Notre capitale n'est pas seulement loin des grandes villes occidentales, mais elle n'est même pas en mesure de rivaliser avec certaines villes du monde arabe. Lire demain notre dossier : «Moustiques : ces bestioles dont on n'arrive pas à se débarrasser !»