Le coup d'envoi de la cinquième édition du Festival culturel international de danse populaire a été donné hier soir, lundi, à Sidi Bel Abbes. Avec une programmation alléchante, cette édition réunit certaines des plus grandes troupes de la danse contemporaine mondiale. La troupe locale de Sidi Bel Abbes, Tell a inauguré la manifestation par sa danse folklorique Nhari, suivie par une excellente présentation de la troupe libanaise Moulaya exécutée par des hommes et des femmes séparément ou ensemble. Au-delà de la pure tradition de la danse orientale, la compagnie a proposé également quatre tableaux variés alliant l'ivresse de l'Orient et la richesse des folklores de ce pays. Dans son discours, la directrice de la culture et commissaire du festival a indiqué que «cette rencontre internationale culturelle placée sous le haut patronage du président de la République est une forme de dialogue culturel et de civilisations». Ce festival, a-t-elle ajouté, «qui demeure une passerelle entre les peuples et les cultures, espace d'échange et d'enrichissement réciproque, s'inscrit dans le répertoire des valeurs, des traditions et de l'héritage artistique et civilisationnel des nations et de tous les peuples du monde». A l'image de la quatrième édition, celle de 2009 demeure des plus impressionnantes avec la participation de 16 troupes étrangères venues de Chypre, du Zimbabwe, de Tunisie, de la République tchèque, d'Irak, du Burkina Faso, d'Egypte, de Libye, d'Italie, du Portugal, du Sénégal, du Liban, de Palestine, d'Afrique du Sud, de Côte d'ivoire, et de Namibie et six troupes locales (Djelfa, Tizi Ouzou, Annaba, Adrar, Ouargla, Sidi Bel Abbes).