A en croire des chercheurs suisses, le chocolat qui fond sous l'effet de la chaleur et colle désagréablement aux doigts pourrait n'être bientôt qu'un mauvais souvenir. Ces derniers planchent en effet sur un chocolat idéal, non seulement pauvre en calories mais surtout capable de résister à des températures allant jusqu'à 55 degrés. Ce type de chocolat résistant à la chaleur n'est pas une invention du 21e siècle. Mais consommé depuis des années par les militaires suisses et américains, il n'avait jamais pu être produit à échelle industrielle. Ce qu'ambitionne Barry Callebaut. Ce chocolatier espère bien que son nouveau produit lui permettra de faire enfler ses ventes «en Chine, en Inde, en Afrique du Sud, en Amérique latine ou dans les Etats du sud des Etats-Unis. Car pour l'instant, le chocolat suisse est essentiellement commercialisé au Canada, en Allemagne, en France et au Royaume-Uni notamment pour des raisons de températures. En plus du chocolat qui résiste au chaud, les chercheurs de Barry Callebaut travaillent sur une douceur chocolatée susceptible de rendre les gens «heureux» grâce aux bienfaits de la phényléthylamine, une molécule agissant comme un antidépresseur. Pas moins de 230 molécules naturelles présentes dans la fève de cacao auraient des effets positifs sur la santé, ouvrant la voie à un vaste champ de possibilités pour les chercheurs.