Résumé de la 1re partie n Le maître de maison épousa Thizourith. Les enfants se moquèrent de lui.. Un jour, elle prit une fève pour la manger, le chat lui dit : «Donne-moi cette fève, sinon j'éteins le feu...» «Je te donnerai une poignée d'autres fèves, je t'en donnerai deux poignées, je t'en donnerai une mesure ; quant à ma fève, je l'ai mangée.» Le chat éteignit le feu. Thizourith alla chez un ogre et lui dit : «Père Lamara, donne-moi la paix.» L'ogre lui répondit : «Prends des petites cuillers, une grande cuiller, une marmite, un plat, un pot, du bois, du feu.» - «C'est bien», reprit-elle. Alors elle se leva et prit du feu. Le lendemain, au moment où les enfants allaient aux champs, l'ogre vint la visiter et lui dit : «O Thizourith, que faisait le vieux Lamara ?» Elle lui répondit : «Je l'ai trouvé assis sur un sofa, il avait une calotte très belle, il mangeait des perdrix.» Ainsi fit l'ogre durant longtemps. Un jour le mari de Thizourith lui dit : «Pourquoi parais-tu si abattue ? Que te manque-t-il ? de la nourriture ? des vêtements ?» - «Non, répondit-elle, mais j'avais trouvé une fève que je mangeai ; alors le chat m'a éteint le feu et je ne savais plus où en prendre. Je suis allée chez l'ogre qui m'a tranquillisée. Le lendemain, au moment où les enfants allaient aux champs, il vint me trouver : «O Thizourith, me demanda-t-il, que faisait le vieux Lamara ?» Je lui répondis : «Je l'ai trouvé assis sur un sofa, il avait une très belle calotte, il mangeait des perdrix», alors il partit.» Quand il reviendra, répartit le mari, dis-lui : «Pourquoi, ô mon cher, viens-tu chez moi ?» En effet, elle demanda à l'ogre le motif de sa venue. Pour toute réponse, l'ogre ferma la porte, la brisa et se mit en devoir de manger la femme ; alors son mari le tua d'un coup de fusil. Elle partit avec son mari et les enfants pour la maison de son père, ils frappèrent à une porte inconnue : «Voudriez-vous nous faire l'aumône et Dieu vous le rendra.» - «Mais regarde cet homme-là, dit-elle à son mari, il ressemble à mon père.» - «Oh ! oh ! s'écria tout à coup le maître de la maison, j'avais une fille, mais, hélas, je l'ai perdue» - «Quel est le nom de ta fille ?», demanda la jeune femme. «Thizourith lmellah», répondit-il. «C'est moi, ta fille, à qui tu viens de donner de l'argent et une mesure de blé.» (à suivre...)