Résumé de la 2e partie n Un jour le mari de Thizourith lui demande pourquoi elle est si abattue ? Elle lui raconte la fève mangée ; le chat qui a éteint le feu et qu'elle ne savait plus où en prendre. Et l'ogre qui l'a tranquillisée, lui rend visite… Le père appela sa femme : «Vois, lui dit-il, la brillante position où se trouve ta fille, ses vêtements ne sont qu'en or et en argent». - «Apporte-moi ces vêtements-là, repartit la mère, je m'en revêtirai, je te donnerai une pilule d'opium, tu la lui feras manger.» - «Et qui t'aidera ensuite ?» - «Je n'ai besoin de personne.» Il porta à sa fille la pilule d'opium : «Thizourith ?» - «Eh bien, mon père.» - «Montre-moi tes dents.» - «Les voilà, mon père.» - «Je ne les vois pas, ouvre la bouche.» Et il y jeta la pilule. Il la dépouilla de ses habits et ne lui laissa que la chemise. Cependant les enfants s'aperçurent que Thizourith avait disparu ; ils se mirent à sa recherche, son mari la trouva sur la terrasse et l'emporta. «Enterrons-la», dirent les enfants. «Non». répondit celui-ci. Il l'enferma dans une caisse qu'il chargea sur un chameau. Le chameau, abandonné à lui-même, alla dans les terres du Sultan : «Oh là ! le maître du chameau, s'écria le Sultan, pourquoi ne veilles-tu pas sur ta bête ?» et il emmena le chameau ; il ouvrit la caisse et aperçut la pilule d'opium dans la bouche de la femme. Comme il allait à Alger, il défendit aux siennes de s'approcher de la caisse. Elles montèrent néanmoins dans la chambre du Sultan. En voyant Thizourith, une esclave s'écria : «Oh ! qui me donnera le toupet de sa tête !» - «Oh ! qui me donnera ces dents-là,» s'écria une autre ! «Oh ! qui me donnera cette main, s'écria une troisième, j'en ferai un gâteau.» L'une d'elles retira la pilule, Thizourith se réveilla et dit la troisième : «Fais-la cuire» ; à la seconde : «Prends mes dents ;» à la première : «Prends mon toupet.» Elles refusèrent. Alors Thizourith se fit porter près du chameau et lui dit : «Porte-moi à la maison d'où tu es parti, je te donnerai du couscous et du bouillon, je te couperai ta bosse, je t'ouvrirai la porte sans bruit ; quand nous serons entrés, pousse ton cri sur la porte.» Tout se passa ainsi. Les enfants entendirent le cri du chameau et s'écrièrent : «O bonheur, voici le chameau !» On célébra son retour pendant sept jours et sept nuits.