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Une richesse inexploitée
Publié dans Info Soir le 29 - 08 - 2009

Usage n C'est sans doute une lapalissade, mais chaque pays gère sa propre diaspora à l'étranger.
L'exception confirme la règle et (le cas est unique dans les annales) c'est le lobby juif qui gère aujourd'hui l'Etat d'Israël ou presque dans la mesure où les cadres juifs occupent les principaux postes stratégiques des Etats-Unis, aussi bien au Congrès, au Pentagone qu'à la Maison-Blanche sans compter les chaînes de télévision et le cinéma. Bien sûr, les Algériens n'ont pas de lobby aussi important et aussi efficace. Leur organisation, quand il y en a une, ne dépasse jamais le stade d'une amicale ou d'une organisation caritative en direction du pays.
Conscients que cette population expatriée peut aider au développement économique et social du pays, de nombreux Etats ont pris un certain nombre d'initiatives politiques courageuses pour arrimer leur émigration. Le Maroc, par exemple, a créé à l'attention de ses «mouhadjirine» une banque spéciale avec des taux d'intérêt préférentiels. La Tunisie a mis en œuvre un certain nombre de facilitations pour permettre à ses émigrés de construire et surtout d'investir en terre natale. Les Libanais vont même plus loin puisqu'ils sont arrivés à placer l'argent thésaurisé par leurs émigrés dans des créneaux porteurs et dans des marchés financiers garantis à travers le monde entier.
En ce qui nous concerne, nous nous sommes contentés comme toujours, de demi-mesures sans toucher au fond du problème comme par exemple doubler les effectifs aux ports et aux aéroports pour bien accueillir nos émigrés, éviter les tracas au niveau des douanes et alléger au maximum les procédures d'importation temporaire des véhicules. Nous avons bien essayé d'aller plus loin mais malheureusement nos vœux pieux n'ont jamais dépassé les salles de conférence des assises nationales de l'émigration ou des forums organisés à l'attention des cadres algériens de haut niveau actuellement en poste à l'étranger, dans des structures canadiennes, européennes ou américaines. Tout se passe — et la réalité le confirme hélas — comme si notre émigration n'était qu'un immense vivier où puiser en cas de vote, des bulletins pour les urnes.
Sur le plan strictement économique, des milliards d'euros sont échangés chaque année par nos émigrés au taux parallèle sans que le pays, en tant qu'Etat et institution, gagne quoi que ce soit. La réussite personnelle de certaines individualités ne profite qu'au pays d'accueil, au point d'ailleurs que le gouvernement Sarkozy plaide pour une émigration choisie. Et quand ces individualités proposent au pays d'origine leurs services, les portes, curieusement, se mettent une à une à se refermer.
Qui se souvient de Rabah ?
l Selon certains voyageurs très curieux et très sensibles à tout ce qui se passe autour d'eux, le bureau fédéral américain de l'émigration conserverait jusqu'à aujourd'hui les photos et les noms des premiers candidats à l' «américanisation». D'après les mêmes sources, le premier Algérien à mettre les pieds aux Etats-Unis au titre de l'émigration s'appelle Rabah.
Il viendrait de la Grande-Kabylie qu'il aurait quittée en 1890…
Lire demain notre dossier : «Ces génies qui font le bonheur de l'Occident»


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