Résumé de la 41e partie n Pendant qu'Amina et Nawal sont admonestées par leur mère, la mère de Hamza, qui a compris qu'on s'est moqué de son fils, le rejoint. Elle sort de l'immeuble, furieuse. Hamza qui l'aperçoit, vient vers elle. Il comprend à son regard que les choses ont mal tourné. — On rentre, dit-elle. — Que s'est-il passé ? Elle se retourne et aperçoit, au balcon de Nawal, des personnes qui les regardent. — Je t'expliquerai plus tard. Ils arrivent à la gare routière. Hamza achète les billets et ils prennent place dans le bus. — Alors, que s'est-il passé ? Yamina le regarde. — C'était un jeu ! Il ne comprend pas. — Un jeu ? de quel jeu s'agit-il ? — Ces filles s'ennuyaient… Alors, pour tromper leur ennui, elles t'ont pris pour cible de leur jeu… Tu comprends ? — Je ne comprends pas ! — Leur jeu consistait à te charmer… Il rougit, puis pâlit. — Mais… je croyais… — Détrompe-toi ! Elle ne t'a jamais aimé ! — Elle m'a dit… — Elle aussi s'est moquée de toi ! Le jeune homme ne parvient pas à retenir ses larmes. Yamina aussi pleure. — Mon pauvre garçon… — Elle était d'accord… Il regarde sa mère et semble lui faire des reproches. — Même si c'est un jeu… Elle a montré des sentiments pour moi ! Tu aurais dû insister ! Tu aurais dû faire la demande ! — Je l'ai faite ! — Et alors ? — C'est sa mère qui a répondu : elle a dit que tu n'étais pas de son rang ! — Son rang ? — Tu n'as pas compris ? Pour elle tu n'es qu'un paysan pauvre… Tu ne fais pas partie de son monde ! Il déboutonne sa chemise, tellement il étouffe. — Tu as mal… — Oui… Sa mère t'a tenu ce discours, mais elle… elle ? Yamina hausse les épaules. — Elle… elle n'a rien dit ! — Alors… — Mon pauvre petit, ne te fais pas d'illusions…Si elle n'a pas protesté, c'est qu'elle est d'accord avec elle ! (à suivre...)