Résumé de la 11e partie n Après le repas, comme il est tard, Rachid accompagne Wahiba chez elle. Maintenant il sait où elle habite. Il est heureux. Pour une fois, il a dîné en compagnie de quelqu'un. Et quelqu'un de très sympathique ! Il va directement dans sa chambre, se déshabille et entre au lit. comme d'habitude, il a un livre de chevet. Un livre dont il lit un chapitre, chaque nuit, avant de dormir. Mais cette fois-ci, il n'a pas envie de lire. — c'est une fille formidable ! s'exclame-t-il. Il croyait les médecins plutôt pincés, mais voilà qu'il découvre une femme humaine, chaleureuse, tendre… Il a encore le souvenir de sa main, tenant la sienne. Que doit-elle faire, en ce moment ? Peut-être, qu'elle aussi est dans sa chambre, dans son lit… il hésite, puis prend son portable et compose son numéro. «Je ne devrai pas», se dit-il. Mais il ne raccroche pas. — Allô… C'est une personne autre que Wahiba qui lui répond. Une voix de femme. — pardon, c'est bien Wahiba ? — Non… Je suis sa mère, elle prend sa douche. C'est l'hôpital, n'est-ce pas ? — non, non. — ah, bon. — dites-lui que c'est son ami, Rachid. — elle va vous rappeler. — non, non, ce ne sera pas nécessaire. Demain, je l'appellerai. bonne nuit, madame ! Et il raccroche. Il pensera longtemps à la jeune femme avant de s'endormir. Wahiba, qui sort de sa douche, rejoint sa mère. Les deux femmes partagent la même chambre. — on vient de t'appeler, dit la mère. — L'hôpital ? dit aussitôt la jeune femme. — non, c'est ce garçon. Wahiba la regarde, étonnée. — quel garçon ? — il a dit Rachid. Elle sourit. — ah, oui… — c'est ce garçon avec qui tu viens de dîner ? — oui ! il ne t'a pas dit pourquoi il a appelé ? — non, il a juste dit qu'il te rappellerait demain ! — il me l'a déjà dit ! La mère fronce les sourcils. — dis donc, ça a l'air d'être sérieux, vous deux ! — arrête, c'est la première fois que nous sortons ensemble ! — c'est peut-être ta chance, ma fille ! — non, non, je ne veux pas m'engager… Ce garçon est seul, c'est Omar qui m'a demandé de lui tenir compagnie, c'est tout ! (à suivre...)