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Au coin de la cheminée
Belle comme la lune (1re partie)
Publié dans Info Soir le 13 - 10 - 2009

L'on raconte qu'aux temps anciens, il était une jeune femme très belle, aussi belle que la lune. Et cette femme, les nuits de pleine lune, se fardait, peignait et parfumait ses longs cheveux, revêtait ses habits les plus riches, se parait de tous ses bijoux et sortait.
Pour mieux découvrir le ciel, elle gagnait une hauteur. Et là, elle levait son visage resplendissant vers la lune et lui demandait :
— Qui de nous est la plus belle, Ô lune, qui de nous est la plus belle ? Et la lune lui répondait :
— Toi et moi sommes également belles, mais la fille que tu portes en toi nous dépassera en beauté. Et la jeune femme se lamentait et maudissait l'enfant qui était en son sein.
Pendant des mois, elle se tourna ainsi vers la lune pour lui demander :
— Qui de nous est la plus belle, Ô lune, qui de nous est la plus belle ? Et chaque fois la lune répondait :
— Toi et moi sommes également belles, mais la fille que tu portes en toi nous dépassera en beauté.
Au terme de sa grossesse, elle mit au monde une fille à la chevelure d'or, une fille aussi belle que la lune en plein ciel. On l'appela Jedjiga : Fleur. Chaque jour augmentait sa beauté. Les voisines disaient à sa mère :
— Certes, belle tu es, mais la beauté de ta fille éclipsera la tienne.
Et la jeune femme, en entendant ses mots, sentait le poignard de la jalousie la transpercer. Elle se dit en son for intérieur :
— Lorsque cette enfant sera adolescente, plus personne ne me regardera.
L'enfant avait huit ans. Elle était pleine de vie et de grâce. Sa mère lui dit un soir :
— Demain, nous mettrons sur le métier une grande couverture. Nous irons planter les montants dans la campagne. La voisine nous accompagnera.
Au matin, elle prit deux montants bien solides et une grosse pelote de laine. Elle appela la voisine et toutes deux partirent emmenant la fillette. Elles laissèrent le village loin derrière elles et atteignirent une colline. Elles s'arrêtèrent. La mère dit alors à l'enfant :
— Nous allons enfoncer les montants dans la terre. Toi, tu feras courir la laine entre nous. Te voici grande, tu pourras bien tenir la pelote ?
La mère savait bien ce qu'elle faisait. La fillette se mit à faire courir la laine.
Plus vite ! Plus vite ! lui dit sa mère. La pelote était lourde. Elle s'échappa des mains de l'enfant et se mit à rouler.
Cours et rattrape-la ! Cria la mère.
L'enfant s'élança. La mère coupa le fil et la pelote roula plus vite, encore plus vite, entraînant Jedjigha vers le ravin. Puis brusquement, la pelote disparut.
La fillette la chercha vainement dans les ronces et les buissons. Revenir en arrière ?... Elle avait perdu son chemin. Alors elle alla au hasard sur ses petites jambes.
Elle marcha longtemps, jusqu'à l'orée de la forêt. C'est alors qu'elle découvrit, à demi-masquée par une épaisse végétation, l'entrée d'une caverne. Elle s'y fraya un passage et y entra. La caverne était profonde.
Après avoir fait quelques pas et s'être habituée à la pénombre, l'enfant vit, enroulé sur lui-même comme un énorme bracelet, un serpent. Elle poussa un cri.
Il dressa la tête, ouvrit les yeux comme des étoiles et la regarda. Il regarda la petite fille que Dieu seul avait pu créer.
La course avait rendu son visage semblable à une rose ; les épines avaient égratigné ses pieds et ses mains. (à suivre...)


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