Anecdotes n Ce jour-là, Djeha prend le soleil sur sa terrasse. On vient de sortir de l'hiver mais il fait encore frisquet. Un de ses voisins l'aperçoit de la rue. Voici encore d'autres histoires de Djeha avec ses voisins. Un jour, un de ses voisins, qui avait une charge à transporter vient le trouver. — Ami, j'ai besoin de ton âne. Veux-tu me le prêter ? Djeha répond. — Bien sûr que je te l'aurais prêté, malheureusement je l'ai déjà prêté à un autre voisin. Je crains qu'il ne le garde pour la journée. — C'est vrai ? Djeha s'offusque. — Bien sûr ! je n'ai pas l'habitude de mentir ! — Excuse-moi, mon ami, je ne voulais pas t'offenser ! Il allait repartir, quand il entend braire, dans la cour de Djeha, l'âne. Le voisin revient vers Djeha. — Tu m'as dit que tu avais prêté ton âne, mais je viens de l'entendre ! Djeha s'emporte. — Quoi ! Tu prétends que je mens ? — Je viens de l'entendre braire ! — Tu viens de m'offenser ! — Moi, t'offenser ? — Oui, parce que tu crois l'âne et tu ne me crois pas ! Djeha joue des farces à ses voisins et, eux aussi voudraient lui en jouer. Ce jour-là, Djeha prend le soleil sur sa terrasse. On vient de sortir de l'hiver mais il fait encore frisquet. Un de ses voisin l'aperçoit, de la rue. — Ah, vaurien, tu te prélasses au soleil ? Aujourd'hui, je vais me venger de tous les tours que tu m'as joués ! Il l'appelle. — Si Djeha, si Djeha ! Djeha, tiré de sa somnolence, se lève, jette un coup d'œil dans la rue. — Qui m'appelle ? — C'est moi, ton voisin ! — Que me veux-tu ? — J'ai quelque chose d'important à te dire ! — Tu ne peux pas me le dire de là ? — Non, il faut que tu descendes ! Djeha, maudissant son voisin, descend. Le voisin le prend à part et lui chuchote à l'oreille. — Dis-moi, quelle heure est- il ? Djeha a compris que son voisin se moque de lui. — Ce que j'ai à te dire, moi, est très grave ! Mais je ne peux-pas te le dire, en public. Montons à la terrasse. Il l'entraîne jusqu'à la terrasse et lui dit : «Je ne peux pas te répondre, ma montre est cassée !» (à suivre...)