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Dur, dur de concurrencer TF1
Publié dans Info Soir le 16 - 02 - 2004

Rivalité «Et maintenant ?» Bonne question posée par les journalistes SNJ, Cfdt et CGT de France 2. Couper quelques têtes ne suffira pas à résoudre l'équation qui mine la chaîne publique depuis que sa rivale TF1 a été privatisée en 1987.
France 2 doit, c'est inscrit noir sur blanc dans son cahier des charges, s'adresser au «public le plus large» et faire figure «de référence». En clair, ne pas laisser à TF1 le monopole de l'audience tout en restant digne.
«Notre équation, reconnaissait récemment Christopher Baldelli, directeur général de France 2, est sans doute la plus difficile du paysage audiovisuel français.» Du coup, le grand écart est permanent : Delarue, Ardisson et Sébastien pour le «public le plus large». Quelques îlots de fin de soirée ? Des mots de minuit, causerie philosophico-littéraire, ou l'émission politique Mots croisés ? pour la «référence». L'information de France 2, désormais dans le viseur, connaît la même schizophrénie.
On reproche aujourd'hui à Pujadas et Mazerolle leur goût du «coup» et de l'«enquête exclusive»? En janvier 2000, alors aux manettes du 20h, Claude Sérillon, adepte de politique internationale, se voyait vertement reprocher d'avoir attendu vingt minutes pour annoncer enfin l'info du jour : l'arrestation au Portugal du «tueur des trains» Sid Ahmed Rezala... L'erreur commise le 3 février par Pujadas et Mazerolle, et surtout le fait de persister dans cette erreur, sans rectifier, sans même dire que Juppé s'exprimait sur TF1, n'est finalement que le résultat de l'équation infernale de France 2 : «La vaine concurrence dans laquelle nous sommes engagés depuis des années avec TF1, écrit la Société des journalistes (SDJ), nous conduit de plus en plus à faire des choix risqués pour les devancer à tout prix sur leur terrain.»
Sur France 2, témoignent plusieurs journalistes, «c'est l'idéologie marketing à la TF1 qui prime : on ne cesse de nous répéter qu'il faut que le téléspectateur ait l'impression de zapper sans cesse, qu'il faut que ça aille vite. Nous devons casser ça, parce que sinon on est morts».
C'est ainsi que, le 3 février, pour couper l'herbe sous le pied de PPDA qui ne manque pas de faire durer l'annonce de Juppé, France 2 fait un pari. Et perd.
«La concurrence se transforme en dénaturation de l'information», déplore Daniel Wolfromm, de la SDJ de France 2. «Ne peut-on pas réfléchir à une information grand public de service public comme celle qui prévaut depuis longtemps à France Inter ?»
Yann Gicquel, du SNJ-CGT, renchérit : «Nous voulons faire de l'information d'une autre manière.» Et un membre de la SDJ de conclure : «Il y a une réflexion à mener sur la rapidité de l'information. Aujourd'hui, avec le numérique, les rythmes se sont accélérés, on peut tout changer jusqu'au dernier moment, ça induit une certaine forme d'irresponsabilité.»
La crise que traverse France 2 est d'autant plus grave qu'elle survient dans le seul bastion ? l'information ? encore produit en interne par la télévision publique. Aujourd'hui, la quasi-totalité des programmes de France Télévisions est déléguée à des sociétés de production privées. Le président de la télé publique, Marc Tessier, s'est contenté récemment d'indiquer qu'il allait «revoir les procédures».


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