Résumé de la 54e partie n Djeha, en tirant sur la queue de l'animal, fait tomber les pièces d'or qu'il avait glissées dans le derrière de ce dernier. Ainsi il a vendu son bœuf à un prix exorbitant ! Cependant, l'homme qui a acheté le bœuf rentre chez lui. il est tout content et le montre à sa femme. — tu devais acheter une paire de bœufs de labours ! — je sais, mais en voyant ce bœuf, j'ai compris que je n'avais pas besoin d'une paire. La femme s'étonne. — Mais comment vas-tu faire pour labourer ! L'homme sourit. — Je n'aurai plus besoin de labourer ! — mais c'est du travail de la terre que nous vivons ! — je n'aurai plus besoin de travailler. La femme croit que son mari est devenu fou. — nous allons mourir de faim ! — au contraire, nous serons riches ! Il fait tourner le bœuf devant elle et lui montre son postérieur. — c'est lui qui nous enrichira ! — Mais tu déraisonnes ! — non, non, c'est la vérité. Ce bœuf est particulier, il défèque de l'or ! — mais c'est impossible ! — je l'ai vu, de mes propres yeux, déféquer trois louis d'or ! Et il raconte ce qu'il a vu. La femme, moins naïve que son époux, s'exclame. — cet homme t'a escroqué ! — mais j'ai vu les pièces d'or ! — Tu n'es qu'un idiot ! Son mari la gifle. — tu riras moins quand, dans trois jours, tu verras la litière du bœuf pleine de pièces d'or… Tu me supplieras de t'acheter des robes et des bijoux ! — va, va, dit la femme, tu verras que je ne m'étais pas trompée ! Mais l'homme ne l'écoute pas. Il coupe de l'herbe fraîche pour nourrir son bœuf. Le soir, il étend sous son bœuf, un tapis en guise de litière. Chaque matin, il le retire plein de bouse. — le vendeur me l'a dit, explique-t-il à sa femme. Pendant deux jours, il fera de la bouse, mais au troisième jour, il expulsera des louis d'or ! La femme soupire. — tu ne me crois toujours pas ? dit l'homme en colère. Mais tu verras que je dis vrai ! La troisième nuit, il lave le tapis et le place sous le bœuf. — maintenant, mon cher bœuf, je veux trouver, au matin, des louis d'or, beaucoup de louis d'or. Je deviendrai l'homme le plus riche de la contrée. Le lendemain, il se précipite à l'écurie, suivi de sa femme. Il retire la couverture : elle est pleine de bouse ! L'homme comprend alors qu'il s'est fait avoir. — je ne te l'avais pas dit ? triomphe sa femme. — au prochain marché, je lui rendrai son bœuf et récupérerai mon argent ! (à suivre...)