n Les maisons d'édition parlent, de leur côté, de pression. Un cadre délétère qui porte en premier lieu atteinte «à l'esprit de la création littéraire», affirment les responsables de Casbah Editions. Les éditeurs seraient aussi menacés par «la concurrence sévère sur un marché mondialisé», dit Faycel Houma de l'édition El-Maarifa et président du syndicat national des éditeurs du livre (Snel). Autant de contraintes auxquelles les doyens de l'édition nationale tentent de résister. Les nouveaux éditeurs, quant à eux, sont en combat permanent pour tenter de se frayer un chemin dans un secteur où le monopole de certaines maisons d'édition n'est plus à démontrer. Les avis des professionnels du livre semblent, par ailleurs, converger vers un même constat quant au niveau de l'édition en Algérie. Ils sont nombreux en effet à reconnaître que le niveau est loin de rivaliser avec ce qui se fait sous d'autres cieux. Pour preuve, nos écrivains sont plus tentés par l'édition de l'autre rive de la méditerranée que par celle de chez nous.