Attente n Aucune date n'a été arrêtée pour la tenue de la tripartite et aucune fourchette n'a encore été retenue pour l'augmentation du SNMG. Les travailleurs de la fonction publique sont dans la certitude de voir leur salaire revu à la hausse depuis la promesse faite par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika lors de la campagne électorale des présidentielles d'avril 2009. Mais le taux d'augmentation n'a pas été précisé et plusieurs fourchettes ont été revendiquées par les différents syndicats autonomes et certaines formations politiques. Certains misaient sur un SNMG à 20 000 DA, d'autres sont allés jusqu'à en revendiquer 35 000, autant de chiffres qui doivent apparemment être oubliés. Hier en effet, le secrétaire national chargé de l'information auprès de l'Union générale des travailleurs algériens ( UGTA), Abdelkader Malki, a émis l'espoir de voir le SNMG augmenter de plus de 2000 DA. « Le SNMG a toujours évolué en dessous de 2 000 DA et cette fois nous espérons qu'il évoluera un peu plus», d'autant, a-t-il dit, que l'UGTA a toujours discuté la question du SNMG en fonction d'une étude sur le pouvoir d'achat». Actuellement de 12 000 dinars, le SNMG pourrait donc, dans le meilleur des scénarios, atteindre 15 000 DA, d'autant que le gouvernement Ouyahia prône ces derniers temps une politique d'austérité en matière des finances publiques. La question de la revalorisation du salaire national minimum garanti (SNMG) sera le principal dossier de la prochaine tripartite qui réunira les représentants du gouvernement, de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et du patronat. En marge de la cérémonie commémorant le 55e anniversaire de la lutte de libération nationale, M. Malki a tenu à rassurer les fonctionnaires quant à l'engagement de l'UGTA à « mener des négociations avec le gouvernement et le patronat en vue de revoir à la hausse le SNMG et améliorer ainsi le pouvoir d'achat des travailleurs ». Cependant, a-t-il précisé, aucune fourchette n'a été arrêtée pour l'instant. Le même responsable syndical n'a pas écarté en outre l'éventualité de la tenue d'une bipartite (gouvernement-UGTA) qui sera consacrée au dossier des statuts particuliers et du régime indemnitaire qui concernent quelque 1 600 000 travailleurs de la Fonction publique. Il a ajouté à ce propos que plus d'une trentaine de ces statuts «sont prêts» et que d'autres «sont en discussion entre les syndicats sectoriels et les ministères de tutelle». Au sujet de l'échéance fixée pour la tenue de la prochaine tripartite, M. Malki a indiqué qu' «aucune date n'a été arrêtée pour le moment», soulignant toutefois que la réunion pourrait avoir lieu durant la première quinzaine de décembre. Rappelons que le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh, avait indiqué jeudi dernier à l'APN que la réunion de la tripartite se tiendra avant la mi-décembre prochain.