Près de 2 000 immigrants clandestins sont détenus dans les centres de rétention en Libye, un chiffre en baisse par rapport aux deux dernières années grâce à la politique de rapatriement de Tripoli, a indiqué hier un haut responsable libyen. «Cette baisse s'explique par une politique de rapatriement massif appliquée par Tripoli durant les derniers mois», a-t-il ajouté. Ces opérations ont été dénoncées par le Haut commissariat pour les réfugiés de l'ONU (HCR) aux motifs que les clandestins n'ont pas la possibilité de déposer une demande d'asile et que la Libye n'a pas signé les conventions des Nations unies sur les réfugiés.