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Musique / Mohamed Rouane
A la croisée des sonorités
Publié dans Info Soir le 16 - 11 - 2009

Création n Mohamed Rouane est un instrumentiste, il œuvre dans la musique expérimentale, à savoir la musique fusion : il associe au chaâbi des influences jazz.
«Cela donne du casbah -jazz», dit-il, et d'expliquer : «Ma musique est ancrée dans l'imaginaire citadin, elle est nourrie par la culture casbadjie (un patrimoine acquis, intériorisé) et teintée de sonorités chaâbies (un genre dans lequel il puise sa source d'inspiration), à cela s'ajoute et vient se greffer l'univers jazz.» Autant de thèmes que d'imaginaires et de styles musicaux différents et riches qui le conduisent à insuffler, à composer un genre musical nouveau, fait de liberté et de spontanéité.
«Cette musique à laquelle je me consacre et que je m'essaie à développer, est inspirée, elle est acoustique», souligne-t-il, et d'ajouter : «C'est une musique spirituelle, de sensation et qui adoucit les mœurs.»
Musique nouvelle, inédite, née d'un métissage et d'un brassage de sonorités traditionnelles, le tout subtilement mêlé au jazz. Mohamed Rouane est aussi compositeur : toute sa composition se fait et s'organise autour de son héritage culturel et de ses influences musicales. Sa musique sensiblement imaginée, singulièrement inspirée, sereine et translucide, naît telle une ode d'un instrument qu'il manie avec beaucoup de doigté. «Je joue du mandole parce que c'est un instrument à même de traduire fidèlement et faire ressortir d'une façon claire et limpide toute ma sensibilité», confie-t-il, et de préciser : «Il me permet de jouer une musique qui me va et à laquelle je m'identifie, une musique qui, d'une part, m'inspire et, d'autre part, me procure énormément de sensations. Elle me calme.» Ainsi, sa musique est basée sur des instruments traditionnels, auxquels il adjoint astucieusement le mandole. Mohamed Rouane faisait partie, dans les années 1990, de Méditerranéo, le mythique groupe de flamenco – l'un des premiers dans le genre. Puis, aspirant à de nouvelles expériences musicales, il quitte le groupe – la formation est éclatée et ses anciens membres sont dispersés – pour entamer une carrière solo.
S'exprimant sur son choix, Mohamed Rouane dira : «Je considère jusqu'à maintenant que le groupe dont je faisais partie a été, pour moi, une belle et enrichissante aventure, une merveilleuse et bénéfique expérience.» Cependant, «Je ne suis porté ni sur les groupes ni même sur les duos», précise-t-il, et d'expliquer : «Parce que mon côté artistique et sensibilité disparaît. Je ne m'associe à d'autres artistes que si je ressens le travail qu'on a à faire ensemble, c'est-à-dire si je suis convaincu.» Et de reprendre : «Je ne suis pas une personne ou un artiste à tendance, car la tendance est comme une vague qui s'échoue sur la plage, comme un nuage qui passe et disparaît à l'horizon. Je fais une musique dans laquelle je me sens à l'aise, une musique qui m'inspire.»
Ce nouveau genre musical né d'une sensibilité créatrice vient enrichir la palette lyrique algérienne.
l Revenant sur l'ancien groupe de flamenco dont il faisait partie, Mohamed Rouane confiera : «Il y avait, l'année dernière, un projet de reconstituer le groupe non pas pour le relancer, mais pour rendre, le temps de quelques scènes, hommage à notre public, celui qui a assisté à notre formation et qui nous a suivis dans nos différents concerts.»Aujourd'hui, Mohamed Rouane prépare un nouvel album, projet sur lequel il garde une certaine réserve «pour ne pas, dit-il, gâcher la surprise». D'ailleurs i fait un vœu : «Je travaille, j'essaie de progresser et de faire mieux. Je fais de mon mieux. Mon souhait est de faire connaître mon instrument, le mandole, à travers ma musique.» Mohamed Rouane n'hésite pas, dans ses compositions, à quitter le chaâbi, dans lequel il n'a, c'est sûr, plus rien à démontrer, pour se balader, le temps d'une inspiration, d'un coup de cœur, avec brio et aisance, sur les terres du flamenco ou du gnaoui.


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