Intérêt n Des entrepreneurs allemands s'intéressent de plus en plus à l'investissement dans notre pays, ainsi, plusieurs d'entre eux sont à la recherche de potentiels partenaires algériens dans divers domaines. «La réunion d'aujourd'hui est un élément important du voyage d'affaires et doit contribuer à initier des collaborations prospères entre d'autres entreprises de Rhénanie-Palatinat et l'Algérie» a indiqué M. Hering, ministre de l'Economie, des Transports, de l'Agriculture et Viticulture du «Land» allemand Rhénanie Palatinat. M. Hering qui était accompagné d'une importante délégation d'hommes d'affaires de différentes branches, intervenait à l'occasion de l'ouverture de la conférence et bourse de coopération, organisée par la chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie et qui s'est tenue hier à l'hôtel El-Djazaïr à Alger. «L'objectif de la bourse de coopération est d'identifier les besoins en technologies et savoir-faire des opérateurs et institutions algériennes ainsi que de proposer des solutions et de partenariat en assurant le transfert du savoir-faire technique et technologique», a indiqué le directeur-général de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie, Andreas Hergenrother. A titre d'exemple, en 2008, les exportations allemandes vers notre pays ont atteint 2,3 milliards de dollars, soit 30% d'augmentation par rapport à l'année 2007. Par ailleurs, les importations allemandes en 2008 ont connu une augmentation de 70%, en s'élevant à 1,7 milliard de dollars. Lors de son intervention à cette rencontre, le ministre algérien de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, a indiqué que le gouvernement a une nouvelle approche du développement économique dans notre pays, basée sur la réorganisation du cadre général de notre économie. «Nous voulons désormais encourager la production nationale pour produire tout ce que nous importons», a expliqué M.Temmar. «Pour combien de temps encore, nous compterons sur les étrangers pour construire nos routes, nous faire des plans d'ingénieries ?», s'est-il interrogé. Une très grande partie des investissements étrangers en Algérie sont dans le domaine des hydrocarbures. Ainsi, il faudrait que les investisseurs s'engagent dans d'autres domaines importants. «Désormais les Investissements directs étrangers (IDE) doivent contribuer au développement économique de notre pays», a souligné le ministre. «Nous voulons des partenaires pour travailler dans divers domaines et qui acceptent nos conditions, notamment la loi des 51% pour le côté algérien». L'Algérie a de l'argent qu'elle veut réinvestir dans des domaines intéressants. «Au lieu de placer cet argent à l'étranger, le gouvernement veut les réinvestir dans des projets qui rapportent de l'argent et qui créent des postes d'emploi et auront des retombées positives sur la vie des citoyens», a expliqué M. Temmar. Pour réaliser cet objectif, notre pays compte sur l'expérience allemande et son savoir-faire dans plusieurs domaines. «Nous avons noté une très grande compréhension de la part de nos partenaires allemands lors de nos discussions», a déclaré le ministre de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement.