Réaction n Le président de la FAF a refusé, hier, de serrer la main de son homologue égyptien au cours d'un point de presse tenu conjointement après une rencontre avec le chef de l'Etat soudanais, Omar El Bechir. A une question d'un confrère sur ses relations avec Raouraoua, Samir Zaher a répondu qu'elles étaient bonnes. Il a voulu le prouver en se levant et en se dirigeant vers Raouraoua pour le saluer. Ce que refusera ce dernier en s'éloignant de la salle. «Je refuse de serrer la main de quelqu'un qui est à l'origine de tout ce qui est arrivé au Caire parce que c'est lui qui a commencé en demandant à ses supporters de faire trembler la terre sous les pieds de la délégation algérienne», a déclaré le président de la FAF. En fait, Raouraoua en veut toujours à Zaher de ne pas avoir cru à l'agression des Verts par les Egyptiens à leur arrivée au Caire, mais aussi d'avoir chauffé à blanc les supporters avant le match de samedi dernier. Dans une interview accordée à la chaîne de télévision Nile Sport, Zaher a longuement critiqué le geste de Raouraoua. Ce dernier, pour sa part, nous affirmera que le président de la FEF ne pourra plus être son ami après les incidents du Caire. Par ailleurs, le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, estime que cette «belle» entre les Verts et les Pharaons se jouera très certainement sur un détail, lié principalement à l'aspect physique des joueurs. Trouvant les joueurs égyptiens, trentenaires pour la plupart, trop vieux pour récupérer rapidement d'un match aussi intense que celui de samedi en seulement 72 heures, le président de la FAF se réjouira, ainsi, de la jeunesse de l'effectif de l'équipe nationale, ce qui lui permet d'aborder cette ultime manche qualificative pour la Coupe du monde dans de très bonnes conditions. Raouraoua n'en pense, cependant, pas moins que cette joute est digne d'une finale de Coupe d'Afrique, réitérant, toutefois, ses appels au calme aux jeunes Algériens qui s'en sont pris aux Egyptiens résidant en Algérie. La transition était, ainsi, toute trouvée pour le président de la FAF qui mettra en exergue le très chaleureux accueil et l'hospitalité exemplaire des Soudanais qui ont tout fait pour que l'équipe nationale ne se sente pas menacée. Pour l'anecdote, mis au courant de la mésaventure qu'a vécue l'équipe égyptienne en marge de sa séance d'entraînement, le premier responsable du football national a voulu rendre la pareille aux adversaires des Verts en indiquant que c'étaient les Egyptiens, eux-mêmes, qui avaient, très certainement, brisé les vitres de l'autocar qui les transportait à l'entraînement.